Chapitre 4

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Je voudrais m'escuser pour le temps que m'a pris de poster ce chapitre là ! J'espère qu'il vous plaira ! Dite moi en commentaire qu'est-ce qui vous plaît le plus et le moins ! Je ne prendrai en compte que les avis constructifs ! Merci beaucoup et bonne lecture !
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Lundi début d'après midi, point de vue de James

Je me rends compte que cela fait cinq minutes que cette fille est partie, et je reste rêveur...
Elle avait de longs cheveux ondulés blonds, une jolie bouche framboise et un regard vert émeraude époustouflant !
"- Oh, oh ! James, arrête de rêver ! Une fille comme elle ne voudrait jamais d'un petit campagnard de ton genre !".
Oui, il m'arrive souvent de parler seul. En même temps, si ce n'est Laïka, depuis quelques années, je n'ai pas eu grand monde à qui parler.
Je me mets en marche : Londres est différente de ce que j'avais imaginé : The Westminster Cathedral est vraiment très belle et très grande. St James Park est très impressionnant avec les pélicans que je peux toucher, et les écureuils qui remontent vers le haut des arbres. Le Big Ben est aussi stupéfiant que le London Eye. En fait, tout est démesuré dans cette ville. Mais le bruit et l'odeur me mettent mal à l'aise.

Après quelques détours dans plusieurs ruelles adjacentes à la Buckingham Palace Road, je découvre une habitation de 16m² à louer, proche du Warwick Square. "Ça fera l'affaire !" dis-je d'un air satisfait. Je fouille mes poches et ressors quelques pièces d'un total de dix livres ; volées évidemment.
Le vendeur est là, près de la porte. Je m'approche de lui. Il me dévisage. Normal ! Avec mon jean trop large, un t-shirt qui fait deux fois ma taille, un chapeau de paille (alors qu'il pleut) et ma chienne mal lavée, il y a de quoi hésiter !
"- Bonjour jeune homme, vous êtes perdu ?" M'interpelle t-il.
"- Heu... C'est à dire que je cherche de quoi me loger... Avec...euh...disons... Dix livres.
- Mon pauvre garçon ! Avec une dégaine comme la votre et de quoi payer un kilo d'oranges, vous n'êtes pas sorti de l'auberge !"
Je me sens découragé.
"- S'il vous plaît monsieur, le temps de trouver un travail ! Cela fait quatre ans que je vis comme cela ! Faites preuve de pitié, faites moi confiance, vous ne le regretterez pas !"
Il me dévisage encore, d'un regard perçant et sévère.
"- Bon, je vous offre une semaine, de toute façon je n'arrive pas à vendre cette bicoque. Une semaine de plus ou de moins... Gardez vos dix livres et dites moi plutôt comment vous vous appelez ?
- Oh ! Edward, James Edward, lui dis-je en lui tendant la main.
- Eh bien James, vous devez trouver un travail en une semaine, bon courage à vous ! En attendant, profitez de cette soirée pour vous détendre ! À la semaine prochaine ! Au revoir !
- Au revoir et merci !"
On se fait un signe de la main. Je rentre dans le petit appartement, je ferme la porte, pose mon sac et regarde ma chienne.
"- Wahou !!" Laïka et moi nous tapons "dans la main" (je lui est appris quelques tours) et nous nous couchons aussitôt, épuisés par cette journée.

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