Chapitre 10.

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Je suis arrivé à l'intérieur, j'aperçu tout d'abord des morceaux de verre et aussi une pierre, mais ce qui m'avais le plus choqué, c'étaient les gouttes de sang. Il ne fallait pas que je panique. Je devais réfléchir. Je regardais autour de moi quand mon téléphone sonnait. C'était un appel vidéo. Je voyais Olivier et en arrière plan Valentin à moitié nu.

-Où tu l'as emmené enflure !

-Tic-tac tic-tac, dépêche toi le temps passe trop vite...

Je continuais de lui lancer des injures, quand j'entendis Valentin le souffle couper prononcer des mots. "Photos" "souvenirs", il allait m'en dire d'autres, mais la vidéo, c'était coupé. Je devais réfléchir. Photos et souvenirs, j'essayais de comprendre ce qu'il voulait dire par là. Mais oui les photos des souvenirs. Je suis vraiment bête ! Je me précipitais vers la bibliothèque. Je cherchais un album qui pouvait porter plusieurs noms. J'attrapai celui intitulé photo des vacances. Je tournai rapidement les pages jusqu'à tomber sur une photo de Nina et Valentin. Derrière eux, il y avait une sorte de cabane. C'est peut-être là qu'il est. Je décrochai la photo et je pus lire au dos de celle-ci, "Le lac du soleil bleu ", c'était un ancien camping qui avait n'était inondé pas le lac. Mais il restait encore quelques maisons. Je courrais vers la voiture de Valentin, en espérant savoir conduire. Mais je ne pouvais pas me permettre de perdre plus de temps que j'en avais perdu. Une fois dans la voiture, je remarquais que les clés étaient restées pendues là. Et je me rappelais qu'à chaque fois, je lui disais, "Arrête de laisser tes clés sur le contact, quelqu'un te la volera un jour." Finalement, il avait bien fait de les laisser ici.

Je mis le moteur en route déjà une bonne chose de faite. Il me restait qu'à faire demi-tour sans heurter un arbre ou un passant. Me voilà enfin sur la route, ce n'était pas si compliqué de conduire finalement. 

Contrôle de Lili. 

-Alors, tu as bien dormis, Pierre ?

-Qu'est-ce que je fous attacher !

Je tapotais ma cigarette pour laisser tomber la cendre.

-Tu la fermes et tu attends sagement mon ami Fred, qui est agent de police qui ne devrait plus tarder. Mais avant sont arrivé, je vais te poser quelques questions. Pourquoi t'en prendre à ma famille ?

-Tu t'en es pris à la mienne !

-Comment ça la tienne ?

- Olivier est mon frère, et je ne voulais pas le voir aller en prison à cause des sottises sorti par se gamin !

-Se gamin fait partis de ma famille et je ne te laisserai pas lui manquer de respect, c'est clair ! Prise dans mon élan, je le gifla. Et pour info, tu dis n'importe quoi, le frère d'Olivier est mort dans un accident de voiture.

-C'est ce que nous avons voulu faire croire avec Olivier.

-Mais vous, vous croyez dans un film ou quoi ? Comment ça, tu voulais faire croire à une mort, c'est complètement débile.

-Ça avait du sens, je voulais démarrer une nouvelle vie, loin de vous tous. Nos familles étaient trop liées ça me donnait envie de vomir. Partir était la meilleure solution, mais après, je suis revenu en ville. Et je croise Lili qui est devenue avocate maman d'un fils qui était celui de mon salaud de frère.

-Laisse mon fils en dehors de tout ça, si tu ne veux pas une seconde gifle. Merci. Et après, tu t'es dit, je dois faire passer Olivier pour un saint et accuser son fils de mythomanie. T'es aussi taré que lui.

Je sortis quelques secondes de la pièce pour rallumer une cigarette.

-Lilianne, tu te rends compte que notre famille liée, nous détruit tous. Regarde ces deux dernières semaines vos fils à toi et Nina ne sont plus aller à l'école, tu te remets à fumé, Nina à boire. Et Olivier qui tourne autour de vos enfants et en plus le père des deux. Les deux meilleures amies qui sortent avec le même type et au même moment chacune dans le dos de l'autre. Vous êtes toutes les deux aussi minable que nous.

-Ferme la ! Arrête de faire comme si tu me connaissais bien ! Tu es sensé être mort de base !

-On étaient les meilleurs amis du monde, tu t'en souviens ? C'est moi qui voulais t'épouser, fonder une famille. Mais tu as choisi mon frère. 

-J'ai tapée trop fort derrière la tête ? J'ai l'impression que tu délires.

-Je me faisais passer pour ton père quand j'écrivais. Je salissais mon propre frère dans son dos pour que tu me reviennes de droit ! Mais tu as en suite choisi, Damien. Et c'est de là qu'Olivier à su que je voulais détruire votre couple et à ensuite trafiqué ma voiture. Et je suis parti incognito.

-Tu te fous de moi ! Il y a à peine deux minutes, tu protégeais Olivier puis là, d'un coup, tu changes tes violons ?

-J'y viens, Lilianne, quand j'ai su qu'il aller faire de la prison, j'étais en colère ! Je voulais me venger et tous ça à cause de son mioche ! Je devais le faire sortir pour me venger. Mais il a choisi de se venger sur Valentin. Sache aussi qu'il ne savait pas que j'étais son frère, Pierre n'était qu'une couverture. Tu sais très bien qui je suis !

-Sébastien. Tu me donnes mal à la tête. Tu vas aller en prison à ton tour et ton frère aussi !

Contrôle de Mathis. 

Me voilà arrivé devant l'entrer du camping, la grille était grande ouverte ce qui me facilitais le chemin. La forêt était immense et humide, j'attrapais la veste de Valentin dans sa voiture. Je glissais l'arme dans ma poche, même avec cette arme, je ne me sentais pas en sécurité, le vent dans les arbres me faisais regretter d'avancer.

Mais je ne pouvais pas reculer, je devais aller chercher Valentin. Je fis un message à ma mère lui disant qu'il fallait qu'elle envoie Fred nous rejoindre ici et que si ça se passait mal que je l'aimais fort. Je préférai penser directement à ma mort à la place de vouloir jouer les héros. Ça me faisait cogiter, est-ce que c'était la dernière fois que je vivais ?

Je ne me suis jamais demandé comment j'allais mourir. Mais mourir pour quelqu'un de chère à mes yeux me semblais une fin convenable. Je chassais mes idées noires quand je remarquais la voiture d'Olivier garer devant une ancienne cabane, c'était celle de la photo. Je regardai une dernière fois l'arme pour voir si j'avais bien enlevé la sécurité, j'avais vu assez de films pour savoir que c'était mieux si on devait tirer. Je m'approchais d'une des fenêtres et je vis Valentin accrocher à cette chaise en sous-vêtement. Je devais savoir par où je pouvais entrer. Je pris quelques bouffées d'air avant de passer par la porte arrière, je m'orienter par les voix que j'entendais. j'entrais alors dans la cuisine pour faire face à Olivier...

Un Amour passionnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant