Possessif

Le couloir

Je pris mes livres puis sortis de la classe, c'était enfin la fin de semaine, je pourrais faire la grâce matinée et ne plus avoir à m'inquiéter de recroiser ce garçon. Alors je me dirigea vers ma case tout en réfléchissant à quel point ces deux jours de congé allaient être merveilleux. J'étais plus qu'à un mètre de ma case lorsque quelque chose me sorta de ma bulle. Un garçon, LE garçon se tenait accoter sur ma case. Lorsqu'il me vu il se mit à sourire, encore une fois moi j'étais pétrifier.  Pendant un court instant, j'avais envie de faire semblant de ne pas l'avoir vu, pu courir vers les toilettes pour mis cacher pour l'éternité, par contre il était trop tard, il savait que je l'avais vu et je ne pouvais plus le nier. De plus, cela aurait été stupide et j'aurais encore passé pour une gamine de courir de la sorte. Il ne me restait qu'une option, allez à ma case et l'affronter, il fallait seulement que je prennes le peu de courage qui me restait. Après une longue respiration, je m'avança vers ma case, il ne me lâcha du regard à aucun moment. Lorsque j'étais rendu à coter de lui, j'avais l'impression que mon cœur était près à exploser. J'avais envie de lui crier de partir, d'arrêter de me suivre ou n'importe quelles niaiseries de la sorte, puisque c'est ce que je fessais généralement avec les personnes qui n'arrêtaient pas de me suivre, mais j'étais encore une fois trop pétrifier pour dire quoi que ce soit. Je ne sais pas combien de temps nous sommes rester face à face, à nous regarder dans les yeux mais ce moment me paraissait déjà trop long, il fallait que ce silence arrête. On aurait dit qu'il avait lu dans mes pensées car à ce moment précis il coupa ce silence.
- Salut.
Ce n'était qu'un mot mais c'était déjà assez. Il avait une si belle voix , que je me sentais toute drôle comme ensorceler, par politesse je lui répondis.
- Salut.
J'espérais tellement que ce court échange soit assez pour lui et qui parte mais comme je m'en doutais il persista.
-Ca va ?
- Oui ça va très bien.
À l'intérieure de moi je riais, j'aimais tellement  dire   « Oui ça va » mais ne jamais dire « Et toi? », comme ça le message que je ne voulais pas discuter était claire. Et sans le vouloir je me mis à sourire. Par contre celui-ci s'effaça très vite, car il recommença à parler. Je n'arrivais pas à y croire, quel garçon était aussi persistant.
-  Il paraît que ton frère, Théo, organise une petite fête de chez vous à soir pour fêter la fin de semaine, il paraît qu'il aura plusieurs personnes. J'espère t'y voir.
Sur ça, il me fessa un clin d'œil puis parti, pour la millième fois j'étais pétrifier, qu'est-ce qu'il venait de se passer. Mon frère organisait un party? Ça me surprend pas, mais pourquoi il fallait que ça soit à soir, ça fessait qu'une semaine que l'école était commencé ? Et surtout pourquoi avait-il invité ce gars à sa soirée?