Partie 144: mort ou vif.?

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Sorti de la salle d'interrogatoire, je retourne dans le bureau de l'inspectrice . J'étais calme, très clame, trop calme. A l'intérieur c'était le feu, j'avais envie de retourner et là tuer .

Moi: je peux lui faire dire où il se trouve
Inspectrice : non madame je n'avais pas le droit de vous laisser la voir même si vous nous avez aidé, vous lui avait mis une gifle
Moi: vous avez entendu ce qu'elle a dit ?
Inspectrice : oui et je ne vous blâme pas mais je ne peux pas vous laisser y retourner

J'étais énervé! Je veux y aller, je sais que je peux lui faire cracher le morceau

Inspectrice : retournez au près de vos enfants et n'ayez crainte nous allons retrouver votre mari
Moi: quand ? Quand il sera trop tard ? Deux jours que vous l'avez arrêté et vous n'avez rien obtenu .. peut être que personne ne s'occupe de lui, personne ne le nourrit et lui donne à boire . Vous pensez qu'il va tenir combien de temps là.?

J'étais furieuse, retrouver mon mari oui mais en vie !

Moi: laissez moi lui parler svp, je ne la toucherai pas, je veux juste retrouver mon mari
Inspectrice : navré
Moi: et Argent ? Enfin monsieur Cruzet ? Je peux lui demander
Inspectrice : il est en soin intensif, les brûlures de son corps
Moi: je ne veux pas savoir, il n'a eu que ce qu'il mérite et encore j'ai été sympa

Elle ne dit rien et me regarde .. mes larmes commençaient à tomber sur mes joues, j'étais fatigué, épuisé . J'avais juste envie et besoin d'une chose: retrouver mon mari.

Moi: je suis fatigué, si vous saviez
Inspectrice : je le sais madame et on peut mettre à votre disposition une psy, si vous avez besoin de parler
Moi: Merci .. désolé de pleurer c'est juste qu'à la maison avec les enfants je ne peux pas
Inspectrice: je comprend et ne vous excusez pas ..
Moi: et pour mon cas ? Je vais être jugé ?
Elle secoue la tête
« Vous avez déjà bien assez souffert, les poursuites ont été abandonnées »

Je souris, enfin une bonne nouvelle .
Moi: Merci
Inspectrice : restez forte, nous le retrouverons à temps
Moi: je l'espère









De retour à la maison, je retrouve Moha et Aymen avec mes enfants
Moi: c'est moi dis je d'une voix chaleureuse
Ayem: MAMAN !!!
Elle cours dans mes bras suivit par son petit frères a quatre patte
Moi: vous avez été sage j'espère
Ayem: oui
Moi: c'est bien alors j'ai un surprise
Ayem: c'est quoi ?
Je sors de mon dos des sacs de Macdonald, elle était toute heureuse .. une vrai gourmande .

Moi: salam, vous allez bien ?
Ils se lèvent et viennent me prendre dans leur bras
Moha: et toi ? Comment tu te sens.? Ils t'ont dis quoi ?
Moi: ils ont arrêté Kamilya
Aymen: alors ? Ou est Nayem. ?
Moi: elle lache rien cette huum
Moha: mais comment tu te sens toi ?
Je le regarde, comment il veut que je me sente ?
Moi: hamdulilah les parents ça va.?
Moha: ils voulaient rentrer du bled plus tôt pour être avec toi mais y'a la tante de baba qui est décédé alors
Moi: oh qui ?
Moha: je sais pas il en a tellement

Je rigole, il est con !

Moha: sa fait du bien d'entendre ton rire ..
je souris mais ne répond pas
Moi: je vais mettre les feuilleté au four et faire une salade, vous restez manger.?
Aymen: ouais

Je vais dans la cuisine préparer, je repensais à ces derniers mois sans Nayem, c'était tellement dur.. mes larmes ont commençaient à couler sans que je puis les arrêter, j'ai pleuré encore et encore pendant 30 minutes. 30 minutes libératrice durant les quels j'ai reçu un appel du commissariat

Nahel : Je suis la Belle, il est ma bêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant