Chapitre 1: La Cage

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Arthur ne veut pas ouvrir les yeux.
Son réveil n'a pas sonné, ça veut dire que ce n'est pas l'heure de se lever.
Il a une évaluation d'EPS en première heure et il doit être en forme: il a parié à Julien, son meilleur ami, qu'il le battrait à la course. Il a parié 10 euros. 10 euros c'est beaucoup!

Il ne faut pas qu'il ouvre les yeux. Sinon il n'arrivera pas à se rendormir.

Mais peut-être que son réveil sonné et qu'il ne l'a pas entendu. Ou peut-être que son téléphone n'a plus de batterie. Mais non, d'habitude, le Soleil se lève avant que son réveil ne sonne. Et, même avec les yeux fermés, il voyait qu'il fesait trop sombre pour qu'il fasse jour.
Pourtant, il se sent en pleine forme. Il a envie de savoir quelle heure il est. Mais dès qu'il ouvrira les yeux, il voudra se recoucher, mais n'arrivera pas à se rendormir. Il a froid. Il remonte sa... Zut. Il a encore fait tomber sa couverture de son lit.

Il pense à Julien. Est-ce qu'il a vraiment une chance de gagner? Pas sûr. Surtout si il est crevé.
Et zut.
Il a trop réfléchi. Maintenant il est bien réveillé, même avec les yeux fermés.
Mais soudain, il met le doigt sur le détail qui lui indique qu'il FAUT qu'il se lève. Il est allongé sur... De la pierre. Son cœur rate un battement. Ce n'est pas son lit. Il n'est pas chez lui.

D'un coup, il ouvre les yeux et se redresse brusquement.

Il fait noir. Il ne voit presque rien. Il est dans une pièce d'environ la taille d'une chambre. Il est sur une sorte de  lit, ou de banc en pierre haut comme une chaise, et de la taille d'un petit lit. Il est situé dans un angle de la "pièce". Trois murs sont en pierre, comme le lit, et le dernier est fait de barreaux. Des barreaux de prison. Le sol, lui aussi, était en pierre.

Arthur n'a plus froid. Il a même chaud. Il va faire un malaise. Il rêve, ce n'est pas possible! Il se pince. Une fois. Deux fois. Dix fois. Non, il ne rêve pas.
Il essaie de se calmer. Il doit bien y avoir une explication. Il a beau chercher, il n'en trouve pas.
Où est-il? Que fait-il là?

Il se lève et s'approche des barreaux.
Ils laissent voir un long couloir. Très long. À sa gauche, il s'arrête. À sa droite, il continue sur au moins 50 mètres. Ses murs et son sol sont aussi en pierre. Au bout, il distingue un escalier. Enfin, quatre ou cinq marches qui donnent sur une grosse porte en bois fermée.

Il inspecte les barreaux. Ils sont beaucoup trop rapprochés pour qu'il passe. Il y a une porte verrouillé par des grosses chaînes accrochée à un énorme cadenas.

Il ne peut pas sortir.
Des larmes chaudes coulent le long de ces joues. Il retourne s'asseoir sur le bloc de pierre qui lui sert de lit.
Sa mère lui manque. Et ses amis. Ils n'en avait pas beaucoup, mais il les aimait bien. Julien, Aurélien, Théo et Lola. Et surtout Clara.
Il espère que ce cauchemar va s'arrêter. Il s'allonge. Il regarde le plafond, aussi fait de pierre.

Finalement, il s'était trompé. Il n'a eu aucun mal à se rendormir.

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Salut tout le monde!😁😁😁
J'espère que ça vous a plu!
Si oui, vous pouvez me suivre pour être sûr de ne pas rater mes nouvelles histoires.
À bientôt pour le chapitre 2!

CaptifWhere stories live. Discover now