Chapitre 1 - Préambule

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Ça fait trois jours que je glande sur cette plage en quête d'inspiration, les journées sont longues et malgrés tout ce temps je n'arrive pas à remplir ma feuille tâché d'encre, j'ai que 15 ans après tout, je suis peut-être conscient de beaucoup de choses mais il me faudra beaucoup plus d'expérience pour être un artiste renommée, je pense, j'éspere, ou alors je me lance dans le rap commercial avec des textes pourris sur des instrus éléctro fais avec le cul, sauf que non, ça me ressemble pas, je ferais jamais sa, je ferais de vrai textes qui dénoncent les choses, je veut les faire bouger ces choses.
Je rentre encore chez moi, bredouille, j'ai pas envie, entre les accrochage avec mes parents pour des choses débiles et mon petit frère qui ne me laisse pas me plonger dans mon cahier, je ne peut pas écrire et trouver de l'inspiration, heureusement que j'ai mon casque et mon téléphone pour écouter mes artistes préféré et oublier tous mes problèmes.
Je pose mon sac dans ma chambre et ma mère me rappelle à l'ordre.

"Tu rentre un peu tard !"

Je fais semblant de rien entendre et m'enferme dans ma chambre, je met ma musique à fond, je prends mon cahier, mon stylo et je me prépare à écrire. 1 minutes, 5 minutes, 30 minutes... seulement un paragraphe, je déprime et me décourage totalement, c'est l'heure de manger mais j'ai même pas faim, je passe mon tour, j'essaye de continuer de chercher l'inspiration mais ça fait 1 heure que je galère, il est 22 heure, c'est l'heure de dormir.
Je ferme mon cahier et fais mon lit, je m'allonge et fixe mon plafond en quête de sommeil, 22h30, mes paupières se ferment, mes doutes s'envolent et mes rêves commence.

Il est 6h30 et il faut que j'aille au lycée, je me léve difficilement, j'ai les yeux collé et de grandes cernes, trop grandes à mon goût. Je prépare mon sac pour une nouvelle journée en enfer et prends mon téléphone, 12%, c'est bien ma chance, il a pas chargé durant la nuit, je n'aurais même pas de quoi m'évader, cette journée risque d'être longue, très longue.
Le trajet dure 1 heure et pour passer le temps je bouffe mes derniers pourcent de batteries en écoutant du Hugo TSR et du Davodka, en espérant que j'en aurais jusqu'à la fin de la route. Arrivée au lycée, 3%, je vais péter un câble, je me dirige vers le batiment quand un petit con fait une remarque sur mon style vestimentaire, je ne l'écoute pas, je rentre dans le lycée et vois tout le monde en costard-cravate, stupéfait, je regarde le jour qu'il est, il est Mardi, Mardi c'est le jour de la tenue Professionnelle pour les Bac pro commerce, et moi je me pointe en jogging-veste à capuche, cette journée commence très mal et je comprends mieux pourquoi ce gamin c'est fichue de moi.

Il est 13 heure et depuis se matin je reçois des remarques sur mes vêtements, ils sont vraiment désespérant, je pars au self rejoins par un groupe de pote qui commence aussi à me chambrer sur sa, je reste calme et rigole avec eux même si intérieurement ça commence à me souler. Après avoir manger, la routine nous rattrape et comme d'habitude on se dirige vers le skatepark pour gaspiller notre heure de trou à ne rien faire, mes amis ont trouvé un caddie et commence à sauter dessus, à essayer de le casser par tous les moyens, c'est un peu con quand on y pense, mais bon, je le fais aussi quand je suis pas dans mes phases de réflexion, on est sacrément con quand même. Les cours reprennent et je vais commencer deux heures de vente avec une professeur plus chiante que tout.

18 heure, c'est la fin des cours et je me dirige vers le parking quand 2 mecs me stoppent, l'un dis :

- On m'a dis que tu faisais du rap, c'est vrai ?

Il portait un sweat booba à capuche, un jean et avait l'air d'écouter du rap de Tess un peu bof, j'ai répondue oui.

- Tu montre ? Rétorqua t-il

Je sortit mon cahier de mon sac et pris mon tel, 2%, prions, je met l'instru et commence à poser un freestyle, les deux hommes me regardait fixement l'air étonnée, quand j'eus fini, simultanément, ils m'ont dis :

- Lance toi frère, y'a du talent sous ces petits air de victime !

Face à ce "compliment", je répondit simplement merci et me dirigea vers le parking où était garée le véhicule de ma mère, je rentre dans la voiture, m'assois et c'est partit pour une heure de voiture sans téléphone.

Une fois rentré chez moi, j'ai pas cherché midi à 14 heure, je me suis préparé un sandwich, j'ai mangé rapidement et je suis directement aller au lit en pensant bien à faire charger mon téléphone, 20 heure seulement, mes paupières se ferment, je pensent à ce que m'a dis cet homme et je m'endors, qui sais, demain sera peut-être une meilleure journée.

ProjecteurWhere stories live. Discover now