I'm not lesbian ?

Chapitre 31

-Bonne nuit mon bébé d'amour.

Elle me fait un bisou et je regagne ma chambre.

Le reste du week-end se passe calmement.

-7h40-

Je viens d'arriver au lycée, je rejoins Justine et m'allume une cigarette.

-Qu'est-ce qu'il t'arrives ? Tu as l'air de bonne humeur et sache que personne n'est de bonne humeur un lundi matin.

-C'est le cas...J'ai passé un bon week-end...

-C'est-à-dire ?

-J'ai croisé Lola au repas de l'entreprise de mon père...

-Et donc ?

-On est ensemble...

-Ohhh mais bébé c'est trop bien, me dit cette dernière en me prenant dans ses bras.

-Oui.

-Depuis le temps que j'attendais que tu me dises ça.

-C'est clair, je suis contente que ça se soit enfin fait.

-Normal bébé, je suis contente j'avais vraiment raison pour vous deux il se passait bien quelque chose.

-Oui.

-Mais du coup t'es lesbienne ?

-Oui je pense que oui.

-Super j'ai toujours rêvée d'avoir une pote lesbienne, me dit cette dernière en rigolant.

-T'es con, dis-je ne rigolant.

-Aller vient on va en cours bébé.

Je fais un signe de tête, on rentre dans le bâtiment. Quelques minutes plus tard, le prof arrive. Je m'assois à côté de Léa.

-Ça va mieux ? me demande cette dernière.

-Oui...J'ai parlé avec Lola.

-Et alors ?

-On sort ensemble...

-Mais non ? Raconte moi tout.

Je lui raconte toute la soirée. Une fois les deux heures terminées, on sort dehors pour aller en récré. Je m'allume une cigarette.

-Maxime je peux te parler ? lui demande-je.

-Si tu veux.

On se met à l'écart tous les deux.

-Qu'est-ce qui y'a ? me demande ce dernier.

-Arrête de me faire la gueule.

-Tu m'as déçu Clar.

-C'était pas contre toi ni contre Valentin...

-Peut-être mais tu lui as fait du mal.

-Je sais et j'en suis désolée, mais nous deux ça ne pouvait pas marcher.

-T'en sais rien.

-J'étais pas amoureuse de lui.

-Ça faisait même pas trois mois vous deux, c'est normal.

-J'avais quelqu'un d'autre en tête.

-Lola ?

-Oui.

-Qu'est-ce qui se passe entre vous deux ?

-On sort ensemble.

-Tu n'as pas perdu de temps...

-Non.

-J'espère que tu seras heureuse avec elle alors, mais ça me saoule pour mon cousin.

-Merci, oui je comprends. Mais j'ai pas envie de te perdre à cause de ça Max...

-Laisse-moi du temps, le temps que Val t'oublie et après on verra. Bon tu m'excuseras faut que j'y aille.

Je me contente de faire un signe de tête, je rejoins Justine et les autres.

-Alors ? me demande cette dernière.

-Il fait encore la gueule.

-Putain, il abuse.

-Ouais je sais pas trop, ça me saoule.

-Normal bébé, mais moi je serais toujours là.

-Tu es la best.

-Je sais, me dit cette dernière avec un petit sourire.

-16h00-

On vient de finir les cours. Je sors du vestiaire avec Léa, Justine et Laura et on sort du lycée.

-Bon à demain les filles, dit Laura.

-À demain bébé, dit Justine.

Je m'allume une cigarette.

-Et c'est pas Lola là-bas ? demande Léa.

-Si c'est elle, qu'est-ce qu'elle fait la ? demande Justine.

-Faut que j'y aille les filles, dis-je.

Je les laisse et pars en direction de Lola. Un grand sourire se dessine sur mon visage et de même sur le sien.

-Qu'est-ce que tu fais la ? lui demande-je.

-J'ai fini à 15h, du coup je me suis dis que j'allais aller venir te voir.

-Excellente idée.

Je m'approche d'elle et l'embrasse.

-On va boire un café ? me propose Lola.

-Oui bébé.

On part toutes les deux en direction d'un café.

Quelques minutes plus tard on arrive. On s'installe à l'intérieur dans de petits canapés.

-Qu'est-ce que je vous sers ? nous demande la serveuse.

-Un cappuccino, dit Lola.

-La même chose s'il vous plaît.

Elle fait un signe de tête et s'en va.

-J'ai pas arrêté de penser à ce qui c'est passé samedi soir, lui dis-je.

-Moi aussi, tu me manquais.

Je souris à remarque. Je pose ma main sur la sienne, elle en lasse nos doigts.

La serveuse revient avec nos boissons. On la remercie.

-Vient t'asseoir à côté de moi, lui dis-je.

Elle s'exécute. Elle se colle à moi et pose sa tête sur mon épaule.

-Tu fais quoi ce soir ?

-Je suis à l'internat, pourquoi ?

-Viens dormir chez moi.

-Tu veux ?

-Oui.

-J'ai pas d'affaires.

-Je t'en prêterais.

-Avec plaisir alors.

Je souris et l'embrasse langoureusement.