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Partie 1

Je tire ma lèvre inférieure et commence à balancer des pieds

Elle: meytouma ( fais attention à moi ) tu fais la grande mais t'es une petite fille dans ta tête.

Moi: s'il te plait...

Elle: vas-y la prochaine fois tu n'iras nul part.

Je saute sur elle et lui fais un bisous sur la joue.

Elle: ne pense pas que j'ai oublier pour tes cheveux.

Moi: oui oui je reviens bientôt.

Je sors toute souriante les mains dans les poches, un téléphone pour écouter de la musique, j'en ai pas j'ai toujours utiliser le fixe, c'était honteux avant, quand mes amies me le demander mais maintenant je suis habituée. Enfaite j'en ai jamais réclamer à mes parents et j'en suis fière.
Une fois arrivée, je monte sur la terrasse et prend une table. Je souffle. Une serveuse s'approche et me sourit, je le lui rend si c'est vraiment un sourire que j'ai fait je dirai plutôt une grimace.

Serveuse: salam Aleykoum.

Moi: Ma'Aeykoum salam.

Serveuse : vous avez choisi ?

Moi: un cappuccino s'il vous plait.

Elle note sur son cahier, me sourit puis s'éloigne. Je regarde les passants. Ils étaient soit bizarre ou pressé. La serveuse revient avec mon cappuccino et la note d'addition, je paie et elle part à nouveau.
Je sirote mon cappuccino en pensant à mon père, il me manque tellement.

~•~•~•~•~

Tachfir

-monsieur elle vient de sortir de la maison.

J'ajustai le col de ma chemise.

Moi: suivez la puis envoyez l'adresse à Morgan - je coupe l'appel en regardant à travers le rétroviseur- conduisez moi précisément là-bas.

Morgan: oui M.ElHaoud.

* * *

Je descendis de la voiture après que Morgan m'eut ouvert la portière. Ma main se fraya un chemin entre mes mèches de cheveux. Élégamment, je remettais en place ma veste. Derrière moi la porte se refermait. C'était un peu complexe qu'un homme tel que moi se retrouve dans un tel endroit. J'eus une moue désapprobatrice, il fallait bien pour elle. Je relevais le regard et l'aperçus une main autour de son cappuccino, elle était perdu dans ses pensées comme toujours. Elle était si souvent dans les nuages que je me demande si elle arrive à différencier réalité et fiction. Elle baissa le regard sur sa montre, un vieu objet tout rouillé. J'eus un sourire méprisable. Il était temps d'avoir ma première conversation avec ma future femme.

~•~•~•~•~

Nailah

Je regardais la montre qu'il m'avait offert à mes 17 ans, je m'en sépare jamais. Quelqu'un vient tirer la chaise en face de moi, c'était un homme toubab (blanc) comme dirait les gens de mon pays et aux cheveux ténébreux . Je déposa le gobelet sur la table et le fixai incrédule.

?!: vous ne terminez pas votre café ?

Moi: désolé mais ce n'est pas un café.

?!: qu'importe ce que c'est !

Moi: escusez moi mais on se connait ?

?!: peut être que oui peut être que non.

Moi: tant mieux parce qu'à ce que je vois il y'a beaucoup de table libre alors je vous demande gentiment de prendre une autre table ou...Je vous la laisse.

Je m'apprête à me lever.

?!: Nailah assis toi s'il te plait .

Je le regardai de haut en bas.

Moi: on se connait d'où ?

?!: je peux dire que je te connais un peu.

Moi: alors bravo mais je vous connais pas donc bonne journée.

Je pris mon cappuccino et partis sous son regard amusé.

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