Chapitre 15 - Darell

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– Mec, tu stress comme une vraie nana. Tu vas juste apprendre si tu vas devoir acheter un flingue pour tous ces petits cons qui tourneront autour de ta fille ou une paire de Tim pour trainer avec tonton Jules.

Je me redresse et pose une serviette sur mon visage, et m'essuis avant de lui jeter en plein dans le mille.

– Je suis juste impatient de savoir. Pourquoi tu parle de stress ? C'est plutôt toi qui semble tendu en ce moment. Tu es toujours pendu à ton téléphone quand tu fais l'honneur de ta présence, parce que ces derniers temps tu es plus un courant d'air ici.

Jules secoue la tête et s'assit sur le bord de la baignoire. Il me fixe sérieusement, c'est comme ci il essayait de parlé mais que les mots refusaient de sortir de sa bouche. Ca ne lui ressemble pas.

– Parle mec. Il y a un truc qui vas pas, me la fait pas à moi. Quand je t'ai appris pour la grossesse de Sidney, tu n'avais pas l'air surpris. J'ai rien dit devant Sid et Senny, mais explique moi, je suis pas con.

Il pose ses coudes sur ses genoux et se penche en avant les mains, l'une dans l'autre.

– Je le savais depuis deux jours... et j'ai tout bêtement été blessé que tu m'en ai pas parlé avant.

– Personne n'était au courant à part la famille de Sidney et ... putain Senny ! Mec, on voulait te le dire en même temps qu'elle, mais Senny nous a surprise en train de nous prendre la tête et...

– Senny ne m'a rien dit Darell.

Jules se relève et se tient face à moi puis me balance comme si tout était normal.

– C'est London.

– London ? Qu'est ce qu'elle a avoir à faire la dedans ? Depuis quand tu parles avec la soeur de Sid ?

– Depuis que nous sommes sorti mangé un morceau le soir ou tu l'as ramené à la maison, mais que tu as vu que Sidney était là. Darell, putain, depuis des mois je veux t'en parler, mais il se passe toujours un truc qui fait que je ne peux pas parler avec toi, mec.

– Attends, attends, tu essaies de me dire quoi là ? Tu te tape la petite soeur de ma copine?

– Non, je suis amoureux ! Je suis fou amoureux de London, borel !

J'entends un " boum" derrière nous, et me retournant, j'aperçois la banette de linge renverser à mes pieds, et Sidney les yeux rivés sur Jules.

– Dé..désolé je ne voulais pas interrompre votre conversation... je venais juste mettre nos vêtements dans la machine à laver. Mais... heu... j'ai bien entendu ce que tu as dit ? Tu parle de ma soeur ? Enfin, je présume, puisque je suis la copine en question, enfin, je crois, enfin, oui, n'est ce pas ? Je ne vois pas de quelle autre "copine" il serait question, a moins que ce soit copine, amie, mais Darell n'a que Senny en amie, pas que je ne veuille pas qu'il ait d'amie, enfin si, après tout, je ne veux pas, après on parle d'amie femme, donc ca me paraît logique, enfin dans un sens...

Elle déballe son monologue a une tel vitesse, que je ne comprends pas la moitié de ce qu'elle dit.

– Stop bébé !

– Je crois que le plus stressé des deux c'est ta copine en faite mec, dit il en souriant. Sidney, je suis pas sur d'avoir compris tout ce que tu as dit. Mais ouais je parle de London. Nous sommes resté discret pour vous, ca c'est fait avant que tu te fasse enlever par ce vieux fou, et c'était pas le moment de vous en parler. Et le soir ou ta soeur a voulu te le dire, tu lui as annoncé ta grossesse. Donc à moi de porter mes couilles et de tout vous déballez.

Je crois que ni Sidney, ni moi nous attendions à ce que Jules nous annonce sa relation, et encore moins avec London, une heure avant de savoir le sexe de notre bébé. Mais je suis sur que ce petit con à tout calculer pour me l'annoncer au moment ou j'étais le plus calme. Quoi que... ca me fait pas grand chose qu'il soit avec ma belle soeur, j'appréhende juste la réaction de Sidney. Mais encore une fois cette femme me bluff en se retrouvant dans les bras de mon meilleur ami.

– Oh je suis ravie pour vous, tu es quelqu'un de bien Jules et je suis heureuse que ma soeur soit à tes côtés.

Je vois à la tête de Jules qu'il ne s'attendait pas non plus à cette étreinte.

– Merci ... Je pense que tu devrais appeler ta soeur, elle doit se ronger les ongles à l'heure qu'il est.

– Cette garce attendras que je l'appelle pour lui annoncer ce que tout le monde attends. D'ailleurs bébé il serait peut être bien que tu t'habille pour qu'on puisse y aller.

Je reste comme un con à la regarder, me demandant comment j'aurais fait si elle avait réagi négativement à la relation entre mon meilleur pote et sa soeur. J'aurais était dans une merde fini ! Mais Dieu soit loué elle a réagit comme une adulte réfléchi, sans jugement, a eux de faire leurs bout de chemins ensemble, comme il le souhaite.

– Dans dix minutes je suis en bas.

Elle me sourit puis se met sur la pointe des pieds et pose ces lèvres sur les miennes, sans aucune gêne face à Jules.

– Dans quelques minutes nous verront notre petit prince.

Puis elle sort de la salle de bain; sans que je puisse m'empêcher de reluquer ces petite fesse rebondie dans sa petite robe bleu éléctrique.

Je me met à rire puis regarde Jules qui sourit.

– C'est une fille j'en suis sûre. Mais elle pense le contraire.

Je hausse les épaules puis m'approche de mon pote et lui claque une main sur l'épaule.

– Prends soin de sa soeur et prends soin de toi mec, mais surtout, prends le temps de me parler. Je suis la pour toi tu le sais !

– Merci mon pote. Ca me soulage de t'en avoir parler. Maintenant va découvrir si je vais avoir un neveu ou une nièce d'ici quatres mois.

Ni une ni deux, j'enlève mon jogging et saute dans la douche à l'opposé de la baignoire, me lave en deux temps, trois mouvements, puis me sèche à une vitesse folle avant de m'habiller d'un jean noir, et d'un t shirt blanc basic, un touche de parfum et de déodorant. Je passe dans la chambre pour voir si elle m'attends là, mais personne, je prends mon téléphone qui recharger sur la table basse puis prends la photos qui est posé sur celle ci.

– A nous deux princesse. Montre à maman que j'ai raison depuis le début.

Je repose la photo avant de descendre les marches ou Sidney m'attends le sourire aux lèvres.

J'enfile mes Tim, prends mon paquets de cigarette sur la commode à l'entrée ainsi que mes clés et lui ouvre la porte de l'entrée.

– Allons y mes princesses !

Sid & Sowl - TOME 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant