Lorsqu'un jour une entêtante douleur s'oublie,
Le cœur, dont les pleurs s'effacent au lever du jour,
Recommence à battre des segments de vie,
Des fragments naissant sous les coups d'un autre amourLa légèreté agrippe un corps douloureux
Qui cesse de lutter et s'abandonne à la vie
Pour aimer la nuit claire et le ciel ombrageux,
Façonnant le monde d'une douce mélodieEt celle-ci éclaire d'un sourire envoûteur
La beauté révélée qui comble les crevasses,
Guérit les êtres de son manteau de douceurEt son visage, hantant mes rêves, enfin s'efface.