J'étais au fin fond du parc près de chez moi, j'étais tellement triste, ma vie à pris un mauvais tournent, je me demande comment ? À quel moment j'ai merder ?

J'étais tellement pas bien que j'ai enchaîné les cigarettes, j'en ai tellement fumer que j'en suis venu à vomir.

J'me sens délaissée par tout le monde. 🤷🏽‍♀️

[...]

J'étais chez Younes, sa mère est encore à l'hôpital.

Moi : C'était qui l'homme de la dernière fois ?

Younes : Quel homme ?

Moi : Celui, qui, soit disant est mon père.

Younes : J'en sais rien moi, j'le connais pas.

Moi : Hm, et dis moi Younes, tu ressens quoi pour moi ?

Il se retourne de façon qu'il soit face à moi, il se rapproche de moi et prend mon visage dans sa main.

Younes : Ce que je ressens pour toi ?

Il lache un petit rire.

Younes : Pleins de choses.

Moi : C'est à dire ?

Il reste muet.

Moi : Tu m'aimes ?

Younes : Pourquoi ? Je devrais ?

Moi : Réponds !

Il me reprend par la mâchoire, sauf que cet fois-ci c'était violant.

Younes : Moi tu me donne pas d'ordre.

Je le repousse violament à mon tour.

Moi : Et moi tu me touches pas.

Il se rapproche de moi et m'embrasse, j'en ai perdue mes moyens, je n'arrivais pas à le repousser, je répondais à son baisers même.

Younes : Toi on te touches pas ? Si je veux, je peux te faire des dingueries maintenant. Alors maintenant, dégage de chez moi, j'veux plus te revoir.

Il avait dit tout ça sous le ton de la méchanceté, ses paroles mon transpercer le cœur, alors comme ça, il me laisse vraiment tomber ? Mais à quoi je m'attendais moi aussi ? Tout ce mal qu'il m'a fait, pour ça...

Moi : T'avais raison, t'étais la seule personne qui me restait, et maintenant c'est à ton tour de me laisser tomber. Très bien, je m'en vais mais cette fois c'est pour de bon.

Younes : Vasi, vasi, casse toi.

Je sors de chez lui en claquant la porte bien fort. Ce salaud.

Je sais même plus où aller, peut-être qu'un jour j'aurais le droit au bonheur, le vrai bonheur, pas celui qui dure des heures mais celui qui dure des mois et des années.

Il faut que je me trouve un travail, il me faut de l'argent, beaucoup pour partir d'ici, mais c'est pas avec le peu d'études que j'ai fais que j'obtiendrai un travail avec un bon salaire.

J'ai longtemps hésité mais je suis repartie chez Younes, je ne saurais vous décrire ce sue je ressens pour lui mais je sais que c'est hyper fort et que peu importe le mal qu'il m'a fait, qu'il me fait ou qu'il me fera, je ne pourrai le sortir de mon cœur, c'est sur.

Je sonne chez lui, il ne m'a pas fait attendre bien longtemps.

Younes : T'as oublié quelque chose ?

Moi : Non.

Younes : Alors pour quoi t'es là ?

Moi : Pour toi.

Il lache un petit rire moqueur.

Moi : Pourquoi tu rit ?

Il se contente de me regarder sans même me répondre. Je sais que c'est idiot de retourner chez alors qu'il m'a dégagé mais comment vois dire que je n'ai nul part où aller, je n'ai aucune envie de retourner chez moi, un endroit où je me sens mal à l'aise, comme si j'étais chez des inconnus.

Moi : Tu compte me laisser entrer ?

Il se décale de la porte et me laisse entrer.

Younes : Pour quoi t'es revenu ? T'as pas de fierté ou ? Tu as peut-être oublié que quelques minutes auparavant tu m'as dis que si tu partais c'était pour de bon ?

Moi : Non, j'ai pas oubliée.

J'avais une bouffée de chaleur, j'avais chaud de la tête au pied et je sentais mes larmes monter, c'est bel et bien la fin alors pourquoi forcer le destin ?

Moi : C'était juste pour te laisser une dernière chance, une toute petite dernière mais apparemment tu n'en veux pas alors je te dis au revoir parce que tu ne le reverra plus ou peut-être que tu me reverras mais dans longtemps.

Younes : C'est bon ? T'as finis ? Parce que j'en ai rien à foutre, la seule chose que je veux c'est dormir et pas qu'on me les casses.

Moi : Très bien, bonne continuation.

Younes : Va te faire foutre.

Zahra : «Dis moi ce que tu vois si ce n'est qu'une âme en perte de foi.»Where stories live. Discover now