La réalité imaginaire

chapitre 1 : Découverte

Alys, une jeune fille de 15 ans, brune aux yeux gris, orpheline depuis petite a pour passe-temps le dessin qui passe même avant ses études. A son lycée elle n'a pas d'amis, principalement parce qu'elle ne veut pas s'en faire, pendant les pauses comme à l'internat elle ne fait que dessiner des paysages comme des portraits. Mais un jour elle reçu un carnet vide accompagné d'une lettre avec seulement écrit dedans la description d'un paysage. Quand la jeune fille le lu elle eu une sensation bizarre mais dans un premier temps décida d'aller dormir. Cette nuit là Alys rêva d'un endroit calme les pieds nus dans l'eau d'un ruisseau, elle observa les immenses arbres, les petites maisons dans un style médiéval, la flore gracieuse, colorée mais quand elle se retourna Alys resta stupéfaite, devant elle un terre brulée, fissurée sans aucune herbe. La brunette regarda plusieurs minutes ce spectacle unique puis se rappela  du paysage décrit dans la lettre reçu plus tôt, s'étant rendue compte que les deux endroits étaient les mêmes elle regarda ses mains, elles étaient d'un noir intense jusqu'à son avant-bras avec les ongles noirs et pointu, choquée, elle se réveilla en sursaut. Il était 5h du matin, deux heure avant son heure de réveil habituelle, elle s'assit sur son lit un peu chamboulée et relu la description. Sans surprise elle retrouva exactement le même paysage que dans son rêve mais la jeune fille rationalisa rapidement en se disant qu'elle avait beaucoup d'imagination " Mais, se dit-elle, cela semblait tellement réelle...". Malgré  l'avance elle se leva pour se préparer mais manqua de peu de tomber à cause du sol glissant mais quand Alys posa les yeux sur ses pieds elle remarqua qu'ils étaient mouillés pile jusqu'où l'eau lui arrivée dans son rêve la jeune fille commença à s'inquiéter un peu mais décida de vite se préparer pour sortir prendre l'air. Avant de sortir elle reposa les yeux sur le carnet accompagnant la description et décida de la dessiner le soir. Elle sortit de sa chambre d'internat puis entendit des éclats de rire et une voix beaucoup moins assurée :

"Mais... je dois y aller...

- Oh tu ne va quand même pas nous laisser seuls non ? Aller ta soeur était une vraie chaudasse tu dois être pareil au fond !

- NE PARLE PAS DE MA SOEUR COMME CA ! on sentait une haine profonde quand la voix féminine cria ces mots.

- HAHAHA la petite s'énerve ?

Agacée par le comportement des trois garçons sur cette fille Alys intervint :

- Vous avez finis de foutre la merde partout ? Tuer Wendy ne vous a pas suffit ?!

- Tuer ? Tu nous accuse de meurtre là !

- Faites pas les innocents...

Elle s'apprêta  à partir en tirant l'autre fille par le bras quand un des garçons lui murmura :

- Tu parle trop, fais gaffe ma jolie on pourrai bien s'amuser avec "ça"."

Il désigna son corps du regard. Alys frémit et s'empressa de partir avec Gwen, la petite soeur de Wendy, une amie ressèment disparu après une nuit avec les groupe des trois jeunes hommes précédents, ils sont cinq en tout. Wendy était la seule fille à rester avec Alys, une fille très ouverte et chaleureuse avec tout le monde et ce groupe en avait profité pour surement la droguer ou la souler et la laisser sur un trottoir comme morte. Avant de laisser Gwen, la brunette lui dit de bien faire attention à elle et la petite lui dit la même chose, Alys promit et la journée se passa bien sans compter les signes pervers du groupe envers la jeune fille. A la fin de son dernier cour la brunette voulu se précipiter mais dans son élan elle percutait jeune homme de sa classe, Martin, celui pour qui elle avait le béguin, qui l'interpella en lui prenant le bras : 

"Alys ? Qu'est-ce qui se passe ? Dit-il inquiet.

- Rien ! Rien ça va... répondis la jeune fille en se dégageant de l'emprise du bras musclé, je dois y aller !...

Perplex il décida de la suivre discrètement mais la perdue de vu rapidement et la chercha. Pendant ce temps, Alys avait atterri dans un couloir plus isolé et on lui attrapa le bras :

- Tu t'es isolée pour nous ? Quelle mignonne attention."

C'était un des trois adolescents de ce matin, un blond, les deux autres étaient un peu plus derrière, par peur elle recula jusqu'à heurter le mur. Le premier appuya son bras contre le mur pour faire face à Alys et avec son autre main toucha la hanche de la frêle jeune fille qui frémit. Elle rejeta aussitôt cette main malveillante mais les deux autres bloquèrent ses mains. Elle ne savait plus quoi faire et le blond commença à déboutonner la chemise de la jeune fille qui cria et quelques secondes après Martin fit une entrée fracassante en dévisageant un par un les membres du trio. Alys, maintenant sont haut fermé, lui supplia d'arrêter puisque lui aussi prenait des coups. Il s'arrêta, enleva sa veste et la posa sur les épaules dénudées de la jeune fille qui devint rouge de gêne, passa son bras autours de ses épaules comme pour la protéger et la ramena à sa chambre. Arrivé devant sa porte elle lui demanda d'entrer pour qu'elle soigne les quelques coups qu'il avait reçu. Sans hésiter il accepta et dans la petite salle de bain, s'assit sur le côté de la baignoire en regardant passionnément la jeune fille. Elle s'approcha de lui, un coton imbibé de désinfectant à la main mais au moment ou elle allait toucher sa peau, le jeune homme ferma d'un coup sec la veste posée sur les épaules de la jeune fille et balbutia les joues rouge :

« D-désolé je... C'est pas que te voir comme ça me déplais mais... Ho que je suis con !..

Le visage dans ses mains, le garçon ne savait plus quoi faire et ce petit jeu amusait finalement beaucoup Alys:

- Tu es gêné ? dit-elle avec un sourire en coin .

- A-arète... A-à quoi tu joue !? répondis le grand brun toujours plus gêné puis il saisit son poignet toujours sur la veste, si tu continue on sera deux a jouer. »

La jeune fille écarquilla les yeux et son coeur battit encore plus vite. Le garçon l'attrapa contre lui et l'embrassa. Elle teint le visage du garçon et lui rendit son baisé passionné. Mais quelques secondes plus tard une sonnerie de téléphone vint interrompre ce beau moment, Martin reconnue tout de suite cette sonnerie et souffla mécontent :

« Désolé je dois répondre...

- Pas de problème... »

Le garçon fit un rapide baisé sur le front à la jeune fille et partit en répondant à sa mère et par la même occasion laisser sa veste sur les frêles épaules d'Alys. Pour se remettre de ses émotions la brunette prit une douche.