il en manque une

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[ Extérieur - Jour / Nuit

Été : forêt verte, fougères, sentier de graviers, arbres en fleur
Automne : tourbillon de feuilles mortes dû au vent
Hiver : pluie, flaques de boue, froid ]

[ Sexe féminin
Blonde avec un carré court et flou
Taille moyenne
Porte un perfecto camel / orangé et un slim noir
Flotte au dessus du sol ]

[ Sexe masculin
Brun aux cheveux en bataille et assez longs
Taille moyenne
Porte une veste en denim bleue foncéema et un jean sombre
Marche à terre ]

Une douce journée d'été, un Soleil qui tape sur la peau, une poignée de potes, une balade en forêt. Les bras en croix, ses amis derrière elle, elle flotte au dessus du sentier tracé au sol au milieu de la verdure.
La forêt qui l'entoure l'émerveille.
À force de s'enfoncer dans la forêt, celle-ci prend des teintes orangées, rougeâtres, marrons. Les feuilles volent au vent, virevoltent dans une danse lente et royale.
Elle devient alors légère comme une plume. Le vent se lève et elle se fait à présent emporter parmi les feuilles mortes dans un tourbillon interminable qui la conduit bien loin. Mais une main la retient fermement.
Il lui saisit le bras, l'attire contre lui délicatement et la prend dans ses bras. Elle se laisse aller à cette chaude étreinte pleine d'un sentiment inconnu. À peine sa tête posée sur son épaule, le vent se remet à souffler et les sépare, l'emportant encore plus loin qu'elle ne l'était déjà. Il lui court après, perdant haleine mais sans parvenir à la rattraper.
Le vent la porte dans la nuit et sa fine veste devient bien trop légère pour l'humidité de la forêt et l'air glacial de l'endroit. Le vent cesse et elle marche à présent dans la terre humide de la forêt endormie. Une goutte d'eau tombe du ciel. Puis deux. Puis un torrent de larmes du bon Dieu. Elle cherche à s'abriter et cour dans la nuit sombre qui s'étend devant elle.
Dans la pénombre, elle semble apercevoir un préau, s'arrête et croit le voir. Il est là, devant elle, à la regarder.
Sans le savoir, elle reprend sa course mais cette fois-ci vers lui, pour sentir ses bras autour de son corps, sentir cette chaleur naturelle qu'il dégage pour la réchauffer.
Il arrive lui aussi, en courant, touchant à peine le sol tellement ses pas sont rapides. Il souhaite la retrouver au plus vite, s'unir dans une étreinte suprême et s'aimer jusqu'à l'aube.
Elle saute, il la rattrape. Heureusement.
Leurs lèvres se vouent à une danse sensuelle, douce et violente à la fois. Ils s'embrassent à pleine bouche. Ils ne font plus qu'un.

trois saisonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant