Épisode 1 - Koi ke c'est une histoire ?

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Bonjour et bienvenue dans ce premier épisode de WATT'S UP!, la meilleure émission littéraire que j'anime !

J-F PAGE : Et c'est aussi la seule !

Avant de commencer, je dois vous avouer que l'accueil que vous avez faite à notre émission est, de loin, digne d'un record... mais pas tout à fait comme nous l'attendions. Effectivement, nous n'avons reçu pour le moment aucun formulaire de retour, je parie que vous êtes encore partie lire des œuvres qui n'en vaille pas la peine, c'est à dire ne figurant pas parmi celles que j'ai écrites !

Kristina : Calme-toi voyons !

J-F PAGE : Dois-je vous rappeler que les œuvres dont vous dîtes du mal sont les œuvres que vous allez devoir lire et donner un avis constructif ?

Hmmm... Excusez-moi pour cet emportement, je vais mettre ça sur le fait que j'écris ça à trois heures du matin (oui, j'ai que ça à faire). Bref, pour donner vie à cette émission, j'ai décidé de donner des astuces d'écriture, en attendant d'avoir vos inscriptions. Alors n'hésitez pas à remplir le formulaire (disponible au teaser). C'est parti pour le générique !

*Musique : tu tu ta palala pchit*

Aujourd'hui, je vais consacrer l'émission à un basique du basique.

J-F PAGE : À quoi bon apprendre à cuisiner si l'on ne sait pas utiliser un four !?

Alors voyons ensemble ce qu'est une histoire et quelles sont les parties qui la compose. Comme vous l'aurez compris, les astuces présentées aujourd'hui serviront pour les auteurs de fictions, de nouvelles et de théâtre.

J-F PAGE : Et les poètes resteront sur leur faim...

Exact. Tout d'abord, donnons une définition d'une histoire. Personnellement, je définirais une histoire un écrit (dans le cas de la littérature) dont le but est de raconter des faits (réels ou non) à des lecteurs. Oui, c'est basique, je vous l'avez dit. Maintenant, voyons un peu plus en détails cette définition, et attaquons-nous au faits que raconte l'histoire.

Pour une bonne histoire, il faut...

J-F PAGE : Une bonne histoire... Et deux cubes de Kubor... Magie magie !

Merci J-F... Je disais, pour une bonne histoire il faut une trame. Choisissez ce qui donne vie à votre roman. Par exemple, dans Harry Potter de J-K ROWLING, la trame principale est d'éliminer Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom (je vous avez dit que j'ai que ça à faire). Si vous écrivez un roman policier, la trame est de résoudre l'enquête. Si vous écrivez un roman chevaleresque, le but est de délivrer la princesse des griffes acérées de l'horrible dragon du Mont Galblut... Bref, je m'egare, je pense que vous avez compris alors continuons avec la deuxième partie : le déroulement.

*Musique : tadatada pchiit... Le déroulement !*

Pour mener votre personnage à son but, il faut procéder par étape. En effet, une histoire, ce n'est pas un champ de bataille. On me commence pas à plonger le lecteur directement dans un champ de bataille sans le renseigner sur la nature du conflit. Il faut respecter certaines choses.

J-F PAGE : Une histoire, c'est comme un repas : on ne commence pas par le dessert !

Revoyons ensemble les étapes d'une fiction.

La première étape, c'est la phase initiale pendant laquelle l'auteur présente l'univers de son œuvre et ses personnages. Par exemple, dans Brain Hackers (oui, je prends exemple sur mes fictions), la phase initiale correspond aux deux premiers chapitres : on présente le personnage principal et ses amis et on intégre le lecteur dans l'univers en expliquant que les cerveaux sont connectés à Internet et on donne quelques exemples qui différencie la vie quotidienne du personnage à notre quotidien de 2017.

J-F PAGE : C'est un les amuses-gueules, il faut que ça donne faim au lecteur pour qu'il aie envie de manger le plat.

L'étape suivante, c'est la mise en place de l'intrigue, avec le fameux élément perturbateur. Tout d'un coup, dans la vie paisible du personnage principal, quelque chose va faire que tout va changer, et c'est de ce petit quelque chose que ça partir l'histoire. Parfois, il ne peut s'agir que d'une phrase (souvent dans les contes, ça va assez vite). Prenons exemple sur le Petit Poucet... J-F, raconte nous le petit Poucet !

J-F PAGE : Il était une fois, le Petit Poucet qui était content de sa vie avec sa mère, son père et ses six frères. Il y avait Jack, Fabrice, Jean-Eudes, Michel... Bref, le reste on s'en fout. Mais le petit Poucet avait la particularité d'être tout petit, de la taille d'un pouce. D'où qu'on lui a donné le nom de Petit Poucet (merci papa et maman, ça donne pas du tout la honte à l'école). Il était heureux avec ses parents bûcherons et les accompagnait souvent en forêt. Mais un jour, les parents décidèrent d'abandonner leurs enfants... Et bim !! Élément perturbateur !

Merci J-F, ça suffira. On voit bien que c'est le fait que les parents abandonne leurs enfants qui démarre réellement l'histoire puisque le but du petit Poucet et sa fratrie est de retrouver leurs parents indignes. Dans Brain Hackers (on change pas les bons exemples), l'élément perturbateur est le piratage des cerveaux qui amène les amis à chercher une solution pour éliminer la menace.

J-F PAGE : La perturbation, c'est un peu comme l'entrée. C'est pas un grand truc. Ça doit préparer au plat sans rassasier.

La partie suivante est le corps de votre fiction. Ce sont l'ensemble des actions faites par votre personnage afin de résoudre (ou non en cas d'échec ou de bouleversements) les dommages créés par l'élément perturbateur. Les actions peuvent s'éloigner de la ligne directive du roman mais doivent un jour résoudre l'intrigue principale. Vous pouvez également ajouter des intrigues le long de votre histoire, par exemple, votre personnage cherche le Graal pour soigner l'arrière petit neuveu de son cousin par alliance qui a attrapé un rhume, vous pouvez faire en sorte que durant son périple il perd son cheval et qu'il doive rechercher son cheval avant de continuer. Mais attention, ne commencez pas trop d'intrigues car vous risquez de ne pas en résoudre, et votre œuvre ne paraîtra pas complète.

J-F : Les actions, c'est le plat principal. Les intrigues en sont les épices. Mal dosées, c'est dégueulasse et ça donne envie de gerber.

S'en vient ensuite l'action finale qui va mettre fin à la perturbation. C'est la mort de Voldemort dans Harry Potter, c'est la destruction de l'anneau dans le Seigneur des Anneaux, c'est l'attestation du coupable dans un roman policier... C'est ce qui ça tout remettre en place.

Suite à ça, vient la phase finale. C'est comme la phase initiale, mais pour la fin. Elle présente ce qui a changé pour le héro quand les actions sont finis. C'est le retour de Frodon après avoir détruit l'anneau, c'est le Petit Poucet qui retrouve ses parents et qui reprend sa vie normale.

J-F PAGE : Même que cette bande d'ingrats lui promettent de ne plus jamais recommencer... Aujourd'hui ça finirait au tribunal !

... Ce n'est qu'un conte... Bref, c'est la fin de l'histoire. Il peut rester quelques intrigues si vous comptez faire une suite. Sinon, la fin est plutôt douce et calme, mais à part dans les contes, elle n'est pas toujours merveilleuse (mort de certains personnages, victoire des méchants...).

J-F PAGE : c'est un peu comme le dessert. C'est pour bien digérer l'histoire. C'est souvent doux et sucrés. Mais parfois ça peut laisser un goût acide.

Tout à fait... Voilà comment faire une histoire qui tient la route. Il faut jamais oublié l'intrigue principale.

Sur ce, je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode de WATT'S UP! En espérant avoir de vos inscriptions.

J-F PAGE : Sinon tu vas encore devoir parler pour rien.

Mais je parle pas pour rien !

J-F PAGE : Si.

Non, c'est pas vrai.

J-F PAGE : si si.

Non !

Kristina : Bon, envoyez le générique.

*Musique : tadada pidim pchit*

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⏰ Last updated: Aug 22, 2017 ⏰

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