Comme un Garçon.

1: Californie pour une nouvelle vie. ✈

Stéphanie.

Je quittais enfin la France, en disant au revoir à mon passé désastreux. Pour découvrir la joie et le soleil de la Californie.

C'était tout nouveau pour moi, car j'allais prendre l'avion pour la première fois. Mes valises en mains, je me dirigeais vers la femme qui s'occupait des papiers. Elle me demanda mon passeport et mon billet d'avion. Après vérification, elle me souhaita un bon voyage. En lui remerciant, je pris mon bagage à main et me dirigeai vers la porte B5.

La porte se trouvait au deuxième étage, je marchais vers celle-ci me faisant bousculée par des touristes ou parisiens de mauvaises humeurs.

Arrivée devant la porte de départ, j'attendais derrière une queue sans fin. Plusieurs minutes plus tard, j'arrivais devant une jeune femme. Elle vérifia une dernière fois le billet et elle m'indiqua la porte d'embarquement. Je trouvais facilement mon siège près de la fenêtre. Je mis mon bagage à main près de moi, au cas où. L'avion commençait peu à peu à se remplir, et plus on devenait nombreux plus je me sentais étouffé. L'angoisse montait en moi et je commençais sérieusement à m'inquiéter.

Je me rendis compte que quelqu'un s'installa près de moi. C'était un homme d'une quarantaine d'années, avec des sourcils broussailleux, des cheveux blancs apparents et des lunettes rondes qui laissaient apparaître ses yeux marron clair. Il me salua poliment et il regardait autour de lui aussi inquiet que moi.

- Bonjour et bienvenue dans l'avion AirLine 318. Dans quelques minutes, nous allons décoller pour partir en Californie. Veuillez suivre les instructions lumineuses et demandez à une hôtesse, en cas de besoins. Merci, nous dit une femme, en continuant d'expliquer dans les langues courantes qu'elle connaissait.

Savoir qu'on allait bientôt décoller me stresser énormément. Mon cœur palpitait et je commençais à avoir des sueurs froides. Dix minutes plus tard, l'avion commençait à se soulever, le stress en moi continuait à grimper. J'essayais de calmer ma respiration et me concentrer sur autre chose. Mais le bruit que faisait l'avion et plus le fait que je me sentais soulever dans les airs, c'était horrible. J'avais les yeux fermés et je tenais fermement les accoudoirs. Nous étions à présent dans les airs, la tension était redevenue calme, mais j'avais toujours peur.

- Première fois dans un avion ? entendis-je à ma gauche.

J'ouvris doucement les yeux et je regardai la personne qui m'avait adressé la parole. Je lui fis un simple hochement de tête, et il me fit un sourire réconfortant. Je me calmais peu à peu, pendant qu'il me parlait de sa vie, bien qu'ennuyante, mais qui me permettait de penser à autre chose.

*

On allait bientôt atterrir, je n'étais plus nerveuse ou angoissée. J'étais bien et j'avais dormi comme un bébé. L'odeur d'omelette dans l'avion me donnait la nausée. Mais j'avalai quand même la nourriture présente pour nourrir mon ventre affamé. Une bonne demi-heure plus tard, on était arrivé à l'aéroport. Le monde commençait à se préparer à descendre, se bousculant presque. Je jetai un œil vers la petite fenêtre à ma droite et je vis quelques palmiers. Quand je sortis de cet immense objet volant, je respirais un bon coup et je souriais comme une folle. Même si je devais toujours récupérer mes valises et me trouver un taxi, j'étais contente.

Mes bagages avec moi, je les mis dans un chariot. Après cela, je trouvais facilement un taxi, indiquant l'adresse de l'hôtel. On partit aussi vite que possible évitant les embouteillages.

Devant l'hôtel, je me fis accueillir par un major d'homme, qui porta mes valises dans un grand chariot. Je partis à la réception pour obtenir les clés de ma chambre.