déchéance

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il y avait le vent, soufflant,
dans la blonde crinière qui se formait sur mon crâne.

j'avais l'air de rien, ou du moins pas grand chose : les cheveux sales et emmêlés, le visage recouvert d'un mélange de terre et de sang séché.

et mon corps, nu, étendu, comme celui d'un mort, dans les hautes herbes.

durant cette nuit de printemps,
où le froid déchirait mes membres engourdis, brûlait mes yeux rouges de désespoir,

tu m'es apparue, je crois bien que tu n'étais ni un Dieu, ni un quelconque ange déchu ; pourtant tu rayonnais d'une clarté, relevant sûrement du divin, et tu volas mon coeur.

ROUx GrEnadineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant