L'ange du hood [PNL].

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Je souffle et jette mes vêtements au sol.

Aleyna entre dans la chambre.

Aleyna:Qu'est-ce que t'as tu souffle comme ça ?

Moi:J'ai encore grossis putain !

Aleyna:Sérieusement Aïlen ? T'es toute fine et tu m'sort ça ?

Moi:Je ne rentre plus dans mon jean ! C'est pas possible merde ! J'en ai marre de toute façon c'est un signe, je n'irais pas à cette foutue fête.

Aleyna:C'est la fête du quartier Aïlen fait un effort bon sang ! Si il y'a bien une personne qui doit y aller c'est bien toi !

Moi:Je ne mérite pas toute cette attention Aleyna, tu me connais j'aime pas être au centre de l'attention.

Aleyna:Je sais ma chérie mais pense à toutes ces familles qui viennent pour te voir ! La famille du petit Ibrahim a réussie à le faire sortir de l'hôpital pour une soirée alors je t'en supplie fait un effort.

Je soupire.

Moi:Bon d'accord mais j'y vais en jogging !

Elle lève les yeux au ciel puis acquiesce.

J'enfile un ensemble Adidas noir ainsi qu'une paire de converses noires.

Je lâche mes cheveux puis je me maquille légèrement.

On sort de l'appartement et on descend en bas. Tout le quartier s'est regroupé sur les terrains, ils ont installer des jeux gonflables pour les plus petits et des petites animations pour les plus grands. Cette grosse d'Aleyna se dirige direct vers le buffet, ils ont gérer de fou.

Moi:C'est qui qui a organiser cette année ?

Aleyna:Salim, la maison de quartier, Nabil et Tarik aussi.

Moi:Ils ont gérer.

Aleyna:T'as vu ça.

Je regarde toutes ces familles le sourire au lèvres. À chaque rassemblement je retrouve la diversité qui m'attache à ce quartier, on est tous différents que ce soit physiquement ou mentalement mais on s'aime tous énormément.

Aïcha une jeune mère célibataire se dirige vers moi le sourire au lèvres.

Aïcha:Aïlen ! T'es venue finalement !

Moi:Disons qu'on m'a convaincue.

Elle souris, ça fait du bien de la voir sourire avec tout ce qu'elle a endurée.

Aïcha:Le travail ça va ?

Moi:Ouais je m'accroche comme d'habitude hein.

Aïcha:T'es une grande fierté pour nous dans le quartier, t'as su faire tes preuves et montrer que même en banlieue on a de la réussite.

Je la prend dans mes bras et la remercie.

Moi:Sans vous j'y serais jamais arrivée c'est vrai quoi qui est-ce qui m'poussais à reviser quand j'avais la flemme ?

Aïcha:Ah ça c'est Madame Camara.

On explose de rire.

Moi:Je l'aime trop ! Elle est où ?

Aïcha:Sûrement en train de gronder son cadet.

Moi:Issa ?

Aïcha:Ces temps si il fait beaucoup de bêtises.

Moi:J'dois lui parler sérieusement.

Aïcha:Il va avoir le droit au discours sur la vie ?

Moi:Arrête on dirait que je ne connais que celui ci.