Un dernier regard

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Le bruits des violents coups provenant de la porte résonnait encore. Quelqu'un attendait dernière. Hans se précipita vers la porte pour ouvrir à l'inconnus qui patientait. En ouvrant la porte, il fit ébloui par le soleil qui était encore bas en cette mâtiné, mais sa vision s'habitua peu à peu, et il vit claire.
L'homme qui attendait avait une allure militaire. Il était plus grand que Hans - qui n'était pas petit, au contraire - et était bien en chaire. Il arborais l'uniforme des fameux SS, avec ses hautes bottes fraîchement cirée, ses pantalons et cette veste grises, cette ceinture au niveau du ventre et le drapeau nazi sur son avant-bras gauche. À l'exception d'une mèche ou deux, sa chevelure blonde était cachée par une béret de la même couleur que son uniforme.
Cette homme fit reculer Hans de quelque pas.
- Bonjours, dit-il en regardant le bloc-notes qu'il avait sous le bras, Hans Schnabel je suppose.
- Oui, et vous êtes? lui répondit-il
- Sergent Major Hartmann, je peux entrer
Il se décala sur la gauche et fit signe au militaire d'entrer. Celui ci entra et se dirigea vers le salon, où était le père de Hans, sa mère étant occuper à préparer le déjeuner.
Hartmann salut le père et commença à parler.
- Comme vous le savez certainement, dit-il, notre pays est maintenant en guerre.
- Oui, répondit le père, ça fait déjà deux mois
- En effet, et comme vous le savez, dans une guerre, nous avons besoin de soldat
- Je le sais, j'ai d'ailleurs fait la grande guerre, mais où voulez vous en venir?
- Depuis peu, le service militaire est obligatoire, pour tout les hommes de plus de 18 ans, et Hans a eu 18 ans depuis un mois. Il doit donc s'enrôler
Le silence régnait dans la salle. Le père, ayant vécu le feu de l'enfer lors de la grande guerre savait se qu'était l'horreur du le champ de bataille
- Et si Hans ne s'enrôle pas? repondit-il
Hartmann resta silencieux, mais il désigna un corps pendu à un poteau dans la rue, avec un plaque où il était inscrit "Je suis un lache, je ne veux pas combattre pour le peuple allemand."
- Voila se qui arrivera, finit-il par répondre
Cette simple démonstration fit changer radicalement le choix du père, ne voulant surtout pas voir son fils pendre. Il connaissait l'horreur du champ de bataille, mais il savait qu'il y avait une chance, aussi mince soit elle, que Hans survive. Après tout, il avait survécu à l'enfer qu'était la guerre.
- D'accord, répond il après quelque minutes de réflection, mais laissait moi m'entretenir avec mon fils avant son départ
- Certainement, répondit Hartmann
Hans et son père partir du salon et si dirigèrent vers le vestibule.
- Hans, dit il en tremblant, tu devras te battre pour survivre.
- Je sais, père, je vous ai entendu
- Tu verras des choses horribles, mais il va falloir que tu reste fort
- Oui père
- Promet moi
- C'est promis
- Et écrit nous souvent
- Oui père
Cette bref discutions fit aussi trembler Hans, qui essayait tant bien que mal de rester d'arrêter de trembler. Son père pleurait en silence, mais une larme glissait doucement sur la joue du père. Ce fut la première fois qu'il vit son père pleurer. Ils se serrait dans leurs bras, sachant que c'était possiblement la dernière fois qu'ils se verrait. Ils retournèrent dans le salon, où ils virent Hartmann déjà debout, son béret à la main.
- Tu es prêt fiston? lui dit-il en le voyant
- Oui, m'sieur
- Va préparer t'es choses, ont va partir dans 20 minutes.
Hans alla dans sa chambre, pris un sac et le remplit de vêtement et d'objet en tout genre. De sa chambre, il entendait la discussion qu'avait ses deux parents, dans la cuisine. De plus, il vit Hartmann sortir fumer un peu et s'assoit sur le banc devant leur maison.
Sa mère entra dans sa chambre, en sanglot, avec un sac de nourriture dans ses mains.
- J'ai appris que tu devais partir, dit elle entre ses pleures
- Oui, mère. répondit Hans
- Fait attention à toi, je ne veux pas te perdre.
- Je ferai attention à moi, mère
- Et écrit moi souvent, pour qu'on puisse prendre de tes nouvelles.
- Oui mère, c'est promis
Puis elle le te dit le sac de nourriture, le pris dans ses brasent reparti en sanglot. Hans pris le sac, et continua de préparer ses choses.
20 minutes plus tard, comme promis, Hartmann l'escorta jusqu'au volumineux blindé vert forêt stationné au bout de la rue. Dans ce fameux blindé, il reconnu des gars de son village, mais d'autre lui était inconnus. Il s'assit sur le dernier siège de libre et le blindé parti, escorté par deux chars. C'est à ce moment là qu'il réalisa qu'il allait se battre pour quelque chose qu'il détestait. Il n'aimait pas le nazisme, pour lui c'était inhumain qu'un personne soit supérieur à une autre simplement car elle né avec les yeux bleu et les cheveux blond. Néanmoins, Hans lança un dernier regard vers la ferme où il était né, où il avait vécu, car il savait pertinemment qu'il la reverrait probablement jamais.

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