Chapitre 7 : Le cauchemar de l'Elfe noir

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 - Je vous jure que si vous faîtes quoi que ce soit de..

Eflame s'arrêta de parler quand le gnome versa du liquide dans le creux de son nombril. Jamais il n'avait eu à ressentir une sensation pareille. Humiliante.. Il ne pouvait rien faire. Il subissait. Le gnome "cuisinier" étale ensuite de lignes de sels entre ses abdominaux et déposa quelques citrons tranchés en deux sous son nombril.

 - Mes amis ! C'est prêt !

Et ainsi commença la soirée des Gnomes nécromanciens qui se défoncèrent en enchaînant le sel, l'alcool et le citron dans le nombril de notre nouveau et glorieux Héros. Ne disant plus un mot, Eflame restait figé, il n'attendait que la fin de cette épreuve et après avoir servi de verre pendant deux heures, il fut libéré et les gnomes bourrés l'aidèrent à s'asseoir. Ils étaient toujours trop et même bourré, il ne connaissait pas leurs potentiels. Il faut toujours craindre un nécromancien. Assis, face aux Gnomes ceux-ci se mirent à lui parler de leurs malheurs et de leurs aventures, parfois glauque avec des cadavres. Au bout de quelques verres, puisqu'enfin les gnomes avaient décidé de partager l'alcool avec leur invité, l'Elfe noir parla de ses aventures à lui, de ses bientôt 200 ans vécus dans le Royaume, de son nouveau titre de héros. La scène était flou, il ne voulait pas en dire autant. Il ne voulait pas que les gens sachent, il ne savait pas si c'était une bonne chose. Il n'avait pas décidé, il n'avait pas choisi tout ça. Intérieurement, il se mit à répéter continuellement le mot "Non". Et c'est dans une dernière exclamation, qu'en refermant les yeux, il retourna à la réalité.

Sursautant, Alya glissa d'Eflame qui se redressa rapidement. Il venait de crier réellement. Autour de lui, Ymfur et Doyle se réveillèrent quand Jacques, Naïlo et Titus continuèrent de dormir paisiblement. Laissant Alya désemparée assise il se releva, abaissant la tête en s'excusant auprès d'elle et s'éloigna un peu plus loin dans la plaine. Alya le regarda de nouveau partir. Elle savait bien que si elle le suivait ça ne servirais à rien. Se rapprochant du feu, et réchauffa cependant ses mains près des flammes qui commençait à s'éteindre. Doyle remarquant l'état du feu, se leva pour ensuite aller chercher quelques bûches déjà prêtes et les mettre délicatement dans le feu pour l'alimenter. Il s'assoira ensuite près de celui-ci pour profiter de la nouvelle bouffée de chaleur qu'il produisait.

 - Je suis curieux de savoir ce qui peu bien tourmenter ce petit. Dit le vieil homme en rejoignant Alya près du feu.

 - Il est naturellement mystérieux et.. Des cauchemars, il a de quoi en faire. Ce n'est pas le type de personne qui se découvre facilement. Répondis Alya en fixant les flammes.

 - Pourtant à vous, il semble attacher. Et confident.

 - Nous nous connaissons depuis un certain temps. On l'a chargé de veillé sur moi comme.. Un gardien.

 - Oh, je ne pensais pas être en présence d'une autre noble que de ce pauvre chat qui nous accompagne.

Doyle ronchonna, vexé par la remarque de l'ancien il abaissa ses épaules pour poser sa tête entre ses deux mains le visage blasé.

 - Ne me croyez pas noble.. C'est avrès dire pour lui plus une quête d'honneur que de me garder. Nos parents se connaissaient, nous vivions dans deux villages côtes à côtes. Dans la région des Gorges d'Ulysse, vous savez qu'il en faut peu pour que la nature l'emporte sur l'espèce.

 - J'ai connu beaucoup de personnes venant de cette endroit.. Je comprend effectivement.

 - Même si les idéaux de nos villages étaient conservateurs, nous survivions. Les Elfes-Noirs chassaient la nuit en même temps que les prédateurs sauvages de la région et nous, les Elfes, nous vivions le jour pour cultiver nos jardins et fabriquer nos armes.. La magie n'était pas de mon domaine mais.. Je sais que nos deux village s'entendait sur le partage de leurs connaissances, c'était le principal lien qui nous unissait il me semble.

 - La magie n'était pas votre fort ? C'est amusant pour une Elfe. Jetant un coup d'oeil à l'équipement d'Alya, le vie toussota en parlant : C'est vrai qu'une Elfe sans carquois ni baguette, ça n'arrive pas tout les jours.

 - Votre remarque est bien plus ancienne que les idées de mon visage vieil homme. Même si j'avais les aptitude naturelles pour, j'ai toujours préféré travailler le cuir dans ma jeunesse, accompagnant mon père qui préparait les vêtements de nos vaillants Elfe noir. C'est de ce travail que je connaissais Eflame, il venait chercher les colis et les nouvelles armures au nom de son père qui ne pouvait ce déplacer en personne. Dîtes vous que pendant vingt ans je ne l'ai jamais entendu prononcer de mots s'adressant à moi alors que je le croisais toute les semaines. Nous nous sommes surtout rapproché quand son père malade, nécessitait des médicaments que je lui fournissais en douce..

 - Tu parles beaucoup au passé mon enfant.. Je pressent la suite malheureuse de ton histoire.

 - Le père d'Eflame n'était autre que le meneur des troupes de défenses de nos villages. Il se suicida après deux ans de traitements laissant ses chasseurs désemparés et perdu. Il essaya de reprendre le flambeau de son père mais.. Après trois mois de combats contre les panthères noires, nous ne pouvions plus les repousser. Obliger de fuir rapidement, mes parents partirent en emportant ma sœur cadette, plus habile et plus forte, me laissant derrière eux. J'étais seule dans le village et le village voisin avait lui aussi déménagé en même temps que le nôtre. J'étais destinée à mourir dans la maison de mon enfance quand Eflame vint me trouver. Il était seul et avait affronter les bêtes pendant la nuit pour qu'au matin la route soit plus sûre. Nous sommes alors partis tout les deux et nous avons traverser le pays, à la recherche de l'endroit le plus sur pour nous.

Alya tourna la tête vers Ymfur qui la fixait désormais depuis quelques minutes. Les pupilles de l'homme était complètement dilaté. Elle ne pue observe ce phénomène que quelque seconde puisque celui-ci replongea son regard dans le feu.

 - Je vois. La Couronne ne pouvait intervenir.. La nature nous offre tant, nous ne pouvons nous opposer à elle. Je pense que vos villages ont pris les bonnes décisions au bons moments. Désignant la fine lame en acier poser près des sacs de la tête, il continua : Et ça, tu l'as appris d'où ?

 - J'ai été élève dans un centre de formation. J'ai appris rapidement à manier l'épée et.. L'endroit offrait une sécurité plus que suffisante; Nous étions nourris, j'étais blanchie et nous avions un logement. La présence d'Eflame ne sembla pas poser de problème aux autres Guerrières.. Il servait surtout de mannequin d'entrainement.

 - Oh.. Et qui gagnait de la guerrière au mannequin ?

 - Le mannequin.

Un début de rire robotique ce fait alors entendre. Le corps de Titus se met en branle en haussant des épaules frénétiquement. Ses pièces d'armures commencent à claquer les unes contre les autres et il est pris d'un fou rire bruyant, réveillant la totalité de la compagnie.

 - Histoire de fillette !

Jacques de mauvais poil s'exclama : Bou'diou ferm' la g'los tas d'metal !

Sans raison le géant d'armure fut alors pris d'une nouvelle vague de rire encore plus bruyante, entraînant Doyle avec lui qui sorti de son état grincheux. Ymfur rigola lui aussi de bon cœur ensuite et quasiment tout le campement ne pu s'empêcher de prendre part au fou-rire général. Alya en rigolant doucement, détourna le visage vers Eflame qui au loin était assis face au grand ciel étoilé. La lune désormais découverte l'illuminait pleinement. On va être bien ici. Je le sais.

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La même rengaine, ne pas hésiter à faire une remarque si un endroit vous paraît louche ou quoi que ce soit :3
Tout les conseils sont bons et je suis preneur ! :D

La soirée mystérieuse de Eflame vous a-t'elle plu ? :3

Aidion : La ChuteWhere stories live. Discover now