Quand vas tu enfin enlever ce surnom ? 

De : Bébé 

À : Chieur de Service

Je verrais ! En plus, Chieur de Service, ça te va bien, je trouve.

J'observe distraitement Ros entrer dans l'habitacle, en attendant ça réponse. 

De : Chieur de Service

À : Bébé

Enlève, ou je débarque chez toi et je t'y force.

( Avec délicatesse, bien entendu )

De : Bébé

À : Chieur de Service

Tu peux toujours y aller, je n'y suis pas !

De : Chieur de Service

À : Bébé                                      

Vraiment ? 

De : Bébé

À : Chieur de Service

Oui.

De : Chieur de Service

À : Bébé

Où est tu ?

De : Bébé

À : Chieur de Service

Ça te concerne ? 

Bon, j'avoue, là, je le provoque. 

De : Chieur de Service

À : Bébé

Oui ! Où est tu ?!

Tien donc, monsieur montre les dents. 

De : Bébé

À : Chieur de Service

Je pars pour l'Arizona, passer un bon moment avec un beau surfeur blond.                                                

Je t'ai déjà dis que je préférais les blonds?

Oh putain, ça va chauffer ! 

J'ai cherché, en même temps. 

America interromp le fil de mes pensées.

-Qu'est ce que tu fais, me chuchote t'elle, tandis que l'avion roule sur la piste. 

-Rien, je lui réponds, en toute mauvaise fois. 

Je range mon téléphone dans mon sac, et sors mon MacBook Pro.

Elle baisse son siège, et je l'imite. 

-Dis moi...

Je repose mon Mac. 

Elle m'adresse un regard sévère. 

-Katherina, arrête de travailler, pour une fois ! Tu ne fais que ça ! 

Je soupire. 

-America, j'aime ça, c'est mon boulot.

-C'est ton boulot de te crever à la tache ? Et de mourir avant quarante ans ?! 

-America...

Elle secoue la tête, l'oeil sombre. Je sais qu'elle déteste que nous ayons cette discussion. Elle n'arrête pas de me rabâcher que je suis bien trop jeune pour ça, et qu'il faut que je profite de la vie. 

Elle n'a pas tord, mais, pour moi, gérer la Grey T.D Company, c'est comme un jeu. 

Un jeu pour lequel j'aurais des prédispositions. 

J'aime ça, j'aime l'idée d'avoir du pouvoir, du pouvoir sur les quarante cinq mille personnes que j'emplois. J'aime l'idée de tout contrôler. 

C'est enivrant, exaltant, de diriger. 

J'aime être le numéro un. 

-Que voulais-tu me demander ? , la sollicité-je.

Elle se retourne brusquement vers moi, toujours en colère. 

-Est ce que tu as des sentiments pour Peter ? Est ce que... tu l'aime ?

J'arrête de respirer. 

Suis-je prête à assumer mon amour pour lui ? 

Et suis-je vraiment amoureuse de lui ? 

L'amour, ce n'est pas rien. 

C'est même beaucoup.

-Je ne sais pas...

Interloquée, elle ouvre de grands yeux. 

-Waouh... si tôt ? 

J'ai envie de me terrer. 

Elle aussi elle pense que c'est n'importe quoi !

-Trois semaines...

-Eh bien, il dois t'en faire, de l'effet...

J'hoche la tête, très sérieusement. 

Elle penche la sienne, comme un médecin devant un cas inconnu. 

-Ne t'inquiète pas, c'est normal, c'est une première fois. On a parfois du mal à discerner nos véritable sentiments.

Voilà, c'est ça ! 

Je n'est pas de sentiments pour lui... mais c'est quoi, alors ?

C'est de l'amour, répond ma conscience. 

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Voila pour ce chapitre !

Bientôt la suite 

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