chapitre 18

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Chapitre 18


PDV : Seyda

- c'est comme si tu m'évite ! Dit-il en me regardant alors que j'évite son regard.

-Non ! Pourquoi je fuirais ?

-Seyda !

Je garde toujours le regard au loin je n'aimerais pas craquer devant lui.

-regarde-moi !

Je garde le regard sur la baie vitrée de son bureau. Il se lève et vient s'asseoir sur table devant moi me forçant à rapporter mon attention sur lui. Il soulève mon menton et me regarde droit dans les yeux.

-tu es loin de ne pas être désirable à mes yeux. Si cela ne dépendait que de moi je t'aurais déjà déshabillé et plaqué contre le mur, sur la table, sur la moquette et même sur mon fauteuil mais j'ai assez été un crétin avec toi je veux faire les choses biens avec toi. Je veux te draguer, t'offrir des cadeaux, montrer au monde que je suis avec toi. Je ne voudrais pas que notre première fois soit une baise mais que je te fasse l'amour, te rendre folle et te désirer plus que tout. Même si tu ne me crois pas je ressens le désir de bien me comporter avec toi donc ne nous précipitons pas. Dit-il très sérieux avec autant d'émotions que mes larmes se mirent à couler.

Comme vous l'aurez deviné on n'a pas couché ensemble car monsieur veut me respecter. Il m'a laissé frustrer, en manque et tremblante la dernière fois. On aurait dit qu'il me punissait. Mon Dieu ! J'étais sur le point de mourir lorsqu'il me stoppe en me disant que c'était trop rapide imaginez ma frustration et ma honte, c'est d'ailleurs ce qui me pousse à l'ignorer depuis deux jours. On dirait qu'il aime me remballer. Mais après ces mots qui me font chaud au cœur je suis déjà aux anges. Il me prend dans ses bras et me serre très fort avant de m'embrasser tendrement.

-Je t'invite aujourd'hui à dîner pour me faire pardonner ! D'accord ?

-d'accord ! Dis-je d'une petite voix.

Il efface mes larmes et me donne un baiser sur le front. Cela me fait me sentir mieux et je suis décidé à retourner au boulot très légère et joyeuse.

******

J'appelle ma mère comme toujours pour qu'elle me conseille, je ne sais comment m'habiller ? Rien d'extravagant mais il faut de quoi le rendre fou au plus vite. Au moment où je m'apprête à l'appeler mon téléphone sonne, c'est Djibril. Il faut même que je lui parle, je ne veux pas qu'il me créé de problème avec mon Kinder noisette (quoi ? C'est vrai non !).

-Allô !

-Allô ! Comment tu vas ma puce ?

-Je vais bien et toi ?

-très bien aussi ! Tu me manques !

-Djiby il faut que je te parle.

-Vas-y ma puce !

-Djibril on est pas en couple et je suis en train de construire quelque chose de sérieux et je ne veux pas de problèmes à cause de toi.

Un silence impénétrable s'installe.

-je te laisse ! Dit-il en raccrochant.

Je ne sais pas pourquoi mais d'un coup je me sens très triste pour lui et m'en veux d'avoir été si dur avec lui mais c'est un mal nécessaire. Je finis par sortir de mes pensées et appelle maman.

-Allô mamounette !

-Seydatouna Lo beugati ? (Qu'est-ce que tu veux encore?) Dit-elle aussitôt.

NOIR DESIROù les histoires vivent. Découvrez maintenant