Il la rencontra une journée d'hiver particulièrement ensoleillé, alors qu'il se promenait au bord d'une falaise, une jeune femme lui rentra dedans. Quand il la regarda de plus près, il se rendit compte qu'elle pleurait et sans même prendre le temps de réfléchir, il la consola avec toute la tendresse dont il pouvait faire preuve. À ce moment, il ne savait pas que consolait cette jeune femme, lui coûterait ce qu'il avait de plus précieux. Il la consola pour une très bonne raison, son physique ingras ne lui permettait pas de pouvoir prendre dans ses bras une aussi jolie femme.
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Quelques heures plus tard, après une longue marche en bordure de falaise, elle s'arrêta de pleurer, s'excusa, le remercia et s'en alla. D'un coup, il lui attrapa le poignet et essaya de l'embrasser « Juste un baiser » se disait-il, mais elle recula. Ce petit mouvement de recul était justifiable, ils ne se connaissaient que depuis quelques heures. Il ne comprenait pas, qu'avait-il fait de mal ? C'était pourtant lui qui l'avait consolé, qui avait pris soin d'elle. Était-il aussi laid ? Peut-être qu'elle pensait être trop bien pour lui. Cette idée le mit hors de lui.
Dans ce moment de colère, il la poussa, ce mouvement n'était pas intentionnel et pourtant elle tomba. Il essaya de la rattraper en vain, elle chuta dans la mer vaste et du haut de la falaise, il ne la vit plus.
« Je suis un monstre » se disait-il, puis une idée lui frôla l'esprit, une idée de pure démence. Il allait la sauver, peut-être qu'elle ne lui en voudrait plus de ce malheureux accident, pense-t-il. Il prit son courage à deux mains et il plongea.
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Quelques années plus tard, un mot était resté dans l'esprit des villageois, se mot qui exprimait un espoir vain de les revoir un jour.
Disparus.
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N'DA :
Ma première nouvelle j'espère qu'elle vous a plu.
PEACE
