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10 minutes. Ça fait déjà 10 minutes que je suis ici dans une pauvre pièce débile, coincée avec Griezmann qui n'arrête pas de bouger dans tous les sens. Il veut être libéré, il veut de l'aide. J'ai tellement envie de l'aider, mais c'est un connard ; il m'a fait du mal, il est méchant avec moi.

Il veut parler, mais il a du scotch sur sa bouche. J'ai pas envie d'entendre sa voix, j'ai pas envie de l'entendre parler. Pendant ce temps, je cherche s'il y a pas une sortie secrète par ici. Soudain, j'entends un gros bruit. Ça provenait de derrière moi, alors je me retourne et aperçois Antoine par terre, toujours ligoté à sa chaise ! Sa tête a sûrement heurté le sol ! Le pauvre, il a dû se faire mal ! Je cours jusqu'à lui pour l'aider à le remonter.

Moi: Ça va, Antoine ? Tu t'es pas fait trop mal ?

Quelle conne, pourquoi j'ai posé cette question alors que je sais tres bien qu'il s'est fait mal !

Antoine: Mmmmmmmh !

Moi: Oh attends. (J'enlève son scotch) T'as dit quoi ?

Antoine: J'ai mal !

Moi: Oui je sais. Désolée, j'aurai dû te détacher plus tôt. dis-je en enlevant les cordes

Une fois cela, Antoine se lève tant bien que mal mais tombe rapidement, que je le rattrape de justesse.

Antoine: J'ai la tête qui tourne.

Moi: En même temps, t'as fait un peu le con en bougeant dans tous les sens.

Antoine: Tais-toi.

Je ricane un peu et Antoine s'adosse contre le mur. Je m'assieds en tailleur en face de lui et le fixe.

Antoine: Arrête de me regarder comme ça.

Moi: Comment ça ?

Antoine: Tu me regardes comme si t'allais me tuer avec un poignard.

Je pouffe de rire avant de lui répondre :

Moi: Mais n'importe quoi ! Je veux pas te tuer.

Antoine: Alors pourquoi tu me fixes ?

Parce que t'es beau Antoine.

Antoine: Oh merci beaucoup. Je sais que je suis le plus beau mec du monde entier, tout le monde me dit ça. Même mon frère.

Moi: Qu'est-ce que... Oh nan... Je l'ai pensé à voix haute ?

Le footballeur hoche la tête et je me tape le front. Quelle conne. Antoine rigole tandis que je lui lance un regard noir. Il se stoppe net.

Un blanc s'installe.

Antoine: Tu sais, je suis désolé pour ta cheville--

Moi: Parle pas de ça, s'il te plaît.

Antoine: Nan, laisse-moi finir. Je suis sincèrement désolé de t'avoir blessé, je... je savais pas ce que je faisais. Ce jour-là, j'étais peut-être énervé, c'est pourquoi j'ai fait un peu le con. Je suis vraiment mais vraiment désolé, Vyctoria. Est-ce que... Est-ce que tu me pardonnes ?

Mémoire Perdue // Griezmann [TOME 1] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant