Louise. Tome 1 [En réécriture]

Quinze.

_ Je lui avais donné rendez-vous dans une cabane au fond du jardin avant sa mort... Elle avait été menacé et j'avais peur que quelque chose lui arrive, Dis-il en baissant tristement la tête, et c'est arrivé...

C'était donc avec lui que j'avais intercepté la discussion. Je croyais ses paroles et il sembla tellement sincère. Il aimait Nadine et ça se voyait. Rien que de prononcer son prénom devait le tordre de douleur. Et moi qui le prenait pour un meurtrier. Je m'en voulu aussitôt.

Malheureusement, l'inquiétude prit le dessus sur la peine. Ce n'était plus question de Jérome dans mes pensées mais de Sophie. Elle courait un réel danger !

Je voulais prévenir Gabriel mais je devais malheureusement nous protéger. Mais était-ce égoiste ? Mon coeur était tirailler par ma raison et je ne savais plus quoi choisir. Je serrais les poings et laissais Jérome abasourdie. Je me dirigeais vers Gabriel.

Il fallait que je sauve mon amie plutot que moi-même. Gabriel s'en sortira toujours, moi je m'en fichais. Sophie avait été là dès le début pour moi je devais faire de même quitte à me sacrifier.

Alors que j'arrivais à la hauteur de Gabriel, un cri féminin se fit entendre au loin. Gabriel et les autres se levèrent de leur chaise.

Mon coeur tambourina davantage dans ma poitrine.

_ Ca vient vers mon logement... S'exclama Dame Thauvin, mais où est Sophie ?!

Elle se retourna sur elle même et constata que sa servante n'était plus là. A mon grand étonnement, on pouvait lire sur son visage une forte inquiétude et non de la colère. Gabriel décida de marcher rapidement vers ce cri, suivit par nous-même.

Nous arrivions les premiers, suivit par la Cour qui s'est empressée de nous suivre pour y voir les derniers potins croustillants. Jérome se décomposa et je compris aussitôt que nous étions devant sa porte de chambre.

Gabriel l'ouvrit en grand et par miracle Sophie n'avait rien. Mais elle était à terre, le visage entre ses genoux et seul le hoquement nous laissait penser qu'elle pleurait. Je m'approchais rapidement d'elle.

_ Sophie...Murmurais-je.

La pièce ressemblait à ma chambre mais il n'y avait pas de bibliothèque contrairement à la mienne. Des chuchotements se firent entendre et Gabriel fronça les sourcils de mécontentement.

_ Bon sang que fais-tu dans la chambre de mon servant ? S'emporta le Duc d'Anjou.

Sophie ne leva pas son regard vers nous et désigna simplement une malle au fond de la chambre. Tous les regards se firent sur Jérome qui était devenu rouge devant tant d'attention. Mais il était complètement perdu, il regarda partout comme s'il cherchait une explication à cette scène.

Gabriel s'avança vers cette malle et s'y accroupit simplement.

_ Jérome, peux-tu me dire ce qu'il y a dedans ? Demanda le Duc en le méprisant du regard.

_ Mais rien maitre ! Je ne comprends pas toute cette agitation ! Seulement des affaires propres !

_ Ouvrez Prince.

Gabriel hocha la tête et ouvrit la malle. Il la referma aussitôt et mis sa main sur sa bouche. Au vu de son visage, il était écoeuré et arriva seulement à prononcer "faites venir les gardes". Je voulais tellement m'approcher pour le soutenir mais Dame Thauvin le fit à ma place, mon pinçant au passage le coeur. Elle, elle pouvait lui apporter publiquement l'attention qu'il méritait.

Les gardes firent leur entrée et le chef de cette brigade regarda à son tour dans la malle.

_ Garde, Saissisez ce jeune homme, dit le chef en pointant Jérôme du doigt.

_ Comment ?! S'exclama l'intéressé, mais il n'y a rien dedans je vous le jure !!

Jérôme recula lorsque les gardes voulurent le saisir mais il se fit vite encercler et maintenu.

_ Je n'ai rien fais !!!! Cria-t'il.

Soudain, son regard se porta sur moi. Il me suppliait avec ses yeux, il essayait de me faire comprendre quelque chose mais je ne savais pas ce qu'il se passait.

_ Alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi les yeux de Nadine sont dans cette malle ?

Un haut de coeur me parvint en imaginant l'intérieur de cette malle. Il m'avait mentis ?

Le visage de Jérôme se décomposa et des larmes coulèrent en abondance le long de ses joues. Il hurla qu'il était innocent et il fut emmener au loin par les gardes. Gabriel s'était assis sur le lit en fermant les yeux. Peut être pour oublier cette scène qu'il venait tout juste de vivre.

La Cour et nous-même furent stupéfait par la situation dont nous venons d'assister. Sophie avait dû tombé dessus au vu de ses pleurs interminables. Au final c'était bien lui le tueur et il avait essayé de me manipuler pour que je pense le contraire.

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Bonjour tout le monde !

Désolé de l'attente, ce n'est pas facile d'écrire en travaillant de journée et de rentrer tard le soir aha. Je devais poster dimanche mais j'ai eu des problèmes familiaux donc je n'avais pas la tête à ça malheureusement.

Mais me revoilà ! Chapitre court mais on en apprend des choses en quelques lignes. Comment allez-vous sinon ?

N'hésitez pas à laisser des avis/commentaires et de passer voir ma nouvelle fiction.

Bonne lecture!