Un colis mystérieux (tags nº3 et 4, introduction)

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—Quel est le rapport entre la peinture et les tags?

— En fait, ... »

L'asticot s'apprêtait à répondre à celui qui n'était décidément pas très productif, lorsque la sonnette retentit.

« DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!!! DRIIIIIIIIIIING !!! DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!!!»

« OUI ! C'EST BON ! ON ARRIVE ! », répondirent les deux skieurs en choeur, trouvant le bruit de cette sonnette très irritant.

Mais, quand l'asticot ouvrit la porte, il n'y avait plus personne. Seul un mystérieux colis délaissé attendait devant elle.

«C'est très cliché, ça... Et, bien sûr, tu n'en connais pas l'expéditeur, mais ton nom sera inscrit dessus, comme par hasard... grommela Gorzül.

— Euuh, en fait, c'est ton nom qu'il y a sur le colis..

— Comment ça, mon nom ? Mais j'ai rien commandé, moi ! s'exclama l'assistant, accourant.

— C'est logique ! Sinon, le colis ne serait plus mystérieux... soupira l'asticot.

— Ah.. Mais donc on ne sait pas ce que c'est ?

— Tu connais la définition de « mystérieux »?

— Bah oui, c'est... un truc avec du mystère.. Enfin, je veux dire une chose mystérieuse... Bon, tu sais quoi ? Attends trois secondes. »

Mais il avait à peine ouvert le dictionnaire, qu'une troisième voix s'éleva.

— Bon, vous allez l'ouvrir quand, ce colis ? Parce que, c'est pas tout ça, mais il fait chaud, là dedans ! Et, le destinataire, c'était juste pour être sûres qu'il arrive à bon port... On ne savait pas s'il fallait écrire « chenille » ou « asticot », en fait ; c'était pas clair... »

L'assistant et l'asticot s'entreregardèrent, et, alors que le vampire-garou, tiraillé par la curiosité, s'apprêtait à ouvrir le colis pour découvrir ce qui s'y cachait, surtout que, comme les dialogues sont prononcés à l'oral, il ne savait pas combien d'êtres parlants s'y terraient, tout comme il ignorait leur genre, ce qui ne le rendait qu'encore plus curieux, l'asticot, fulminant, claqua la porte et sortit son mégaphone, pour hurler :

« JE SUIS UN A-STI-COT !!!!!!! VOUS NE SAVEZ DONC PAS LIRE ?? C'EST ÉCRIT DANS MON PSEUDO ; A-S-T-I-C-O-T ! ASTICOT ! »

Et elle partit bouder dans un coin.

Une longue minute s'écoula, durant laquelle Gorzül essaya de se parler à lui même pour voir s'il était devenu sourd, ce qui lui donnait un air encore plus stupide que celui qu'il arborait de coutume. Puis, l'asticot, pris de remord, ouvrit la porte pour laisser Gorzül rentrer le colis, tandis qu'elle allait s'excuser du bruit auprès de tous les voisins, qui se résumaient en fait à une marmotte qu'elle avait tirée de son hibernation et à quelques sapins, vu qu'ils étaient un peu perdus dans la montagne.

Elle se téléporta ensuite au chalet, et vit un Gorzül resté hésitant face au colis qu'il avait devant les yeux. En effet, il se demandait dans quel sens et comment l'ouvrir, parce que le sens n'était pas indiqué sur le paquet, et qu'il n'avait encore jamais été confronté à une situation de la sorte. Soupirant devant le manque de débrouillardise de celui qui était venu en vacances avec elle, l'asticot prit la parole :

« Bon, vous allez bien, à l'intérieur?

— Bah, oui, même s'il fait toujours aussi chaud... répondit une quatrième voix.

— Parce qu'il y a plusieurs... je ne sais quoi, là dedans ? s'exclama Gorzül.

— Bah oui...

—Et tu le savais, en plus ? (Il faut dire que le colis était très petit, ce qui pouvait expliquer son ignorance. Il faut lui pardonner, sinon, il se vexera et ne reviendra pas de sitôt par ici... Et JBSchrottenloher refusera de me le prêter à nouveau ; donc soyez gentils et, surtout, spammez bien! (Ceci était un message de l'asticot qui est en train d'écrire ce tag pendant qu'il vit ces événements, il faut dire que c'est bien pratique, le don d'ubiquité, parfois.))

— Je te signale que, vu que j'écris ce tag en simultané, j'ai accès à quelques informations supplémentaires, pour bien accorder...

— Mais c'est de la triche, ça ! s'exclamèrent d'un commun accord Gorzül et les occupantes du carton. Du coup, ça rend tout effet de surprise impossible... C'est trop nul !

—Vous préférez que je fasse des fautes, peut-être ? Ppàrrçeuhke jeux peuh eauçy aikryr kôhm sa, mais je risque de perdre pas mal de lecteurs... »

Mais, les discours étant toujours prononcés à l'oral, les interlocuteurs de l'autre moi se contentèrent de la regarder (ou de regarder les parois du carton, enfin, vous avez compris) comme si elle était folle (ce qui est le cas, en fait), ne comprenant pas pourquoi elle parlait soudain d'écrire, et où était le problème dans la phrase qu'elle venait de prononcer.

« J'ai pas compris. », dit donc Gorzül, et tous se turent devant la portée philosophique de cette phrase.

« Bon, tant pis, laissez tomber, répondit l'asticot, dépitée.

— Ah, d'accord. » Et il ajouta, après un silence : « Mais donc on ouvre le colis, ou pas?

— OUI! VOUS OUVREZ ! Il fait vraiment trop chaud, là... crièrent à l'unisson les voix des enfermées. Puis, anticipant la réaction de l'assistant, elles ajoutèrent : « Et on s'en fiche du sens, ouvrez, c'est tout! »

Gorzül ouvrit donc le colis. (Et je n'ai pas le droit de me moquer, donc on va dire que je fais une ellipse du moment où il court partout pour trouver des ciseaux, jusqu'à ce que l'autre moi les fasse apparaître dans sa main et de celui où il s'approche du colis pour essayer de l'ouvrir soigneusement, mais, comme il n'y arrive pas, il s'apprête à réduire le carton en charpie, lorsque le rampant vert lui montre l'ouverture facile, qu'il casse, avant de partir en soupirant et de recommencer plus tard, après que l'asticot lui a montré comment faire. Ça vaudra mieux.)

Les tribulations d'un asticot spammeurWhere stories live. Discover now