Orage

21 5 4
                                    

Le soleil resplendissant en moi me quitte,
Peu à peu remplacé par des nuages blancs
Qui l’obligent bien trop vite à prendre la fuite
Et de mon coeur accélèrent les battements.

Les moutons blancs qui volent dans mon ciel noircissent
Et bientôt ces horribles traîtres s’alourdissent
Pour peser sur mon crâne de manière oppressante
Et y insinuer une tension vibrante.

Soudain un éclair tombe et le tonnerre gronde.
Les gouttes de pluie s'abattent, hors de contrôle
Et mes pauvres yeux rougis d'angoisse elles inondent.
Je sens mes tempes battre, l’infarctus je frôle.

Pourtant la cloche sonne et tout est terminé
Mes nerfs se relâchent, ma copie est donnée.
Le ciel de mon âme est d'un bleu uniforme
Un peu trop pâle encore, délavé par mes larmes.

Une Plume Pour S'envolerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant