1.2

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Un éclat de voix. Le tiens, qui résonne jusqu'au plus profond de mon âme. Ton rire ; ce n'est pas souvent moi qui en est la cause, mais j'l'écouterais jusqu'à ma mort, parce que ça veut dire que t'es heureux.

Y'a que toi, que je veux. J'suis perdue, j'me dis que je réagis mal, que j'm'égare trop dans c'te tempête d'émotions. Sans même réaliser que je suis en train de le faire, j'me persuade que tu serais mon remède. Mon médicament. Mais toi ça fait longtemps que t'es guéris, et tu préfères voir s'installer la maladie chez les autres en leur faisant croire que ce sera toi qui leur donnera l'antidote.

T'as le sourire merveille et les yeux qui rient trop.

J'te regarde souvent, t'sais. J'm'drogue avec ton image, tes traits, tes gestes trop précipités. J'pourrais passer ma vie à te regarder, parce que j'suis amoureuse. Quand tu passes à côté, que t'es pas loin, y'a mon cœur qui m'tire sur le cerveau, qui veut à tout prix que mes prunelles croisent encore une fois les tiennes. J'ai l'sang qui circule plus vite, le vent qui coure sous ma peau.

J'me prends souvent pour une idiote, à ne voir que toi. Que toi. Est-ce que j'pourrais en aimer un autre, autant que j't'ai aimé, toi ? J'sais pas. Est-ce qu'un autre pourrait m'aimer plus que toi ? Ça, c'est sûr. Toi, t'm'aime pas. C'est pas grave, hein, moi j'veux juste te regarder un peu plus longtemps, alors s'il-te-plaît, laisse mes iris se fondre dans les tiens.

J'crois que j't'aime encore.

AmokOù les histoires vivent. Découvrez maintenant