Tourments d'une vie

Chapitre 1

Fatiguée de ma journée de recherche, je me suis directement coucher sur le lit. Demain c'est lundi et j'ai cours. Papa devait surement être chez le voisin . Ma petite soeur devait aussi être entrain de dormir car il était 21h passé.

Je m'appelle Djaly et j'ai 18 ans. Je suis d'origine Sénégalaise avec une mére mauritanienne. Ma mére nous a quitté quand j'avais 9 ans et mon pére lui est malade depuis mes 15 ans. Ma petite soeur Khadija a 12 ans.

J'était en terminale S et j'essayais d'avoir une bourse pour mes études supérieur. J'aimerais devenir medecin.

Parallélement aux cours, je travaillais pour aider ma famille car mon pére étant malade ne peut rien faire et croyez moi quand le loyer arrive et les ordonnances plus les fournitures et habits à acheter sans compter notre nourriture, tu es désamparée.

Depuis peu j'ai été obliger d'abondonner mon travail dans un restaurant car les hommes devenaient insistant et en arrivaient même à m'harceler. Donc me voilà à la recherche d'emplois. J'avais laissé mon numéro dans une agence d'aide ménagére et j'attendais qu'ils me rappelle.

Le bruit de la porte me sortis de mes pensées.

- Djaly , yangui fi? (Djaly, tu es là?) demanda t- il en entrant dans la chambre

- waaw, dis je en me levant

- Alors tes recherches ont portés leur fruits?

- non. Mais j'ai déposé mon numéro dans une agence d'aide ménagére. J'espère qu'ils appelleront.

- In Sha Allah sama dome ( ma fille)

- Papa tu devrais arrêter tes déplacements , woroul (ce n'est pas prudent ) tu es malade

- Okhoo djaly tant que j'aurais l'usage de mes jambes, j'irais rendre visite aux voisins.

- soula nekhé (si tu veux ) mais je ne suis pas rassurée. L'autre fois on a du te porter jusqu'ici à cause de ton dos.

- arrêtes de t'inquiéter. Et puis demal teudi (vas te coucher) demain tu as école.

Je souris et je lui fis une bise. Mon pére c'est ma vie. Il s'inquiétait tout le temps pour nous , vérifiait si on a mangé. Il a du arrêter son travail du fait de sa maladie. Il avait la scholiose et sa colone vertébrale est déformée donc il a souvent mal. Je savais qu'il se sentait coupable que je travaille à sa place mais ça me fesait plaisir. Bien vrai que c'était dur mais on s'adapte.

Lundi, 16h

Les cours étaient finis. Je passais au collége prendre dija puis nous rentrions ensemble. Je préparais du riz au lait puis on mangeait. Papa était encore chez le voisin, Pa Seck. La sonnerie de mon téléphone me coupa pendant que je mangeais.

-Allo?

- Oui? C'est bien Djaly Cissé?

- oui c'est moi

- je suis Salimata, vous avez déposé pour un travail?

- oui

- eh bien vous en avez un mademoiselle. Venez à l'agence nous discuterons des formalités.

Puis elle racrocha. Enfin Alhamdoulillah, Dieu a entendu mes priéres.

-Dija viens je t'emméne chez Pa Seck je dois sortir

- loutax? ( pour quoi? )

- je dois aller quelque part. Sobb ngua torope ( tu es trop curieuse )

Je me dirigeais vers mon armoire et changea de tenue. Je mis une robe wax simple avec des nuds pieds.

- Khadija niou dem ( on y va ) dis à papa que je reviendrais dans quelques heures et remet lui la clé.