un réveil doux ou un douloureux rêve ?

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La chaleur est étouffante, il est affalé dans un canapé éclairé par le soleil de l'après-midi qui traverse les stores. Sa tête est recouverte par un livre, le cachant ainsi du fort éclairement du soleil. Son haut est relevé jusqu'à la poitrine, découvrant alors son ventre sans doute pour le rafraîchir un peu de cette chaleur d'été. Un ventilateur brasse en vain l'air chaud de la petite pièce.

Soudain un grand coup de vent traverse le petit salon, faisant voler toutes les feuilles de la pièce et le réveillant. Il se lève, doucement, retirant le livre qui cachait son visage endormi. Il jette un regard à droite, se posant sur la partie cuisine, il regarde la cafetière, puis le frigo. Il jette un autre regard à gauche, regardant une porte ouverte sur pièce entièrement plongée dans le noir, aucune lumière n'y entre ou n'en sort, comme si cette pièce n'était que pur vide, un néant, où rien n'existe. Finalement il se lève et regarde par la fenêtre. Le ciel est orangé, le soleil commence à se coucher, il tourne la tête et regarde du coin de l'œil l'horloge au dessus du canapé, elle affiche 21 h 50. Il contemple de nouveau le soleil qui commence à se cacher derrière les montagnes, créant ainsi un contour orangé à ces montagnes peuplées de sapins. Il regarde ce sublime paysage jusqu'à ce que la lune daigne se montrer et illuminer plus faiblement le décor que le soleil éclairait il y a peu de temps. Il continu de contempler le panorama voyant les lumières de la ville au pied des montagnes, dessinant ainsi les rues et les ruelles de la ville. Il se laisse subjuguer par ce spectacle nocturne. Il observe le réveil doux et nuptiale de cette ville avec les yeux et l'âme d'un enfant. Le temps semble s'arrêter pour lui, il regarde tout cela les yeux grands ouverts, faisant attention à chaque détail, chaque lumière, chaque arbre, il observe touts les détails avec attention puis le temps reprend sa course effréné, tel un cours d'eau, il ne s'arrête jamais sauf ici, à la croisée de tout ses songes, à la croisée de son imagination, ici où tout ses plus beaux souvenirs lui reviennent, ici où, chaque moment qu'il a vécu peut être revécu, ici où, une erreur peut être effacé. Ce lieux représente son utopie, son idéal. Ici il est libre de ses mouvements, du cours de sa pensée. Il est libre de bâtir un monde selon lui, comme il est libre de le détruire.

Il finit par détacher son regard du magnifique paysage qui c'était offert à lui et se tourne vers la pièce rempli de vide. Il redoute cette pièce. Il hais cette pièce. Elle représente tout ce qu'il n'aime pas. Paradoxalement cette pièce l'attire, car elle représente aussi des choses qui lui sont inconnues, elle représente des lieux qu'il veut découvrir, elle représente le mystère, la vérité. Tout ce qu'il aime. Cette pièce est un paradoxe. Cette pièce n'est pourtant qu'une chambre, une simple chambre, avec un lit en son centre, deux tables de chevet disposé des deux côtés supérieur du lit, avec une lampe sur celle de droite et une photo flou sur celle de gauche. Cette chambre est très peu personnelle, ses murs sont blancs et dépourvus de fenêtres la seule source de lumière potentielle est cette lampe sur le chevet. Il regarde cette fameuse lampe avec attention et crainte. Il sait que lorsque celle-ci s'allumera, tout ce petit monde s'effondrera. Lorsque la lumière sera dans cette chambre, tout s'arrêtera. Lorsque la lampe éclairera tout la chambre par sa lumière incolore alors il fera face à tout ce qui le répugne et tout ce qui l'attire. Soudain la lampe éclaire vivement la pièce. Il est alors violemment aspiré vers le lit.

Il se réveille lentement, ouvre lentement ses yeux, sa tête tourne d'elle-même vers la photo sur la table de chevet à sa gauche, il y voit représenté, lui et sa famille proche. Il prend la photo en main et s'assoit en tailleur sur le lit. Il tourne sa tête vers la table de chevet à droite, un élément c'est ajouté à la table, il regarde le réveil il affiche 9 h 10. Il regarde vers la porte, elle est entre-ouverte et une faible lumière pénètre par l'entrebâillement de celle-ci. Il repose la photo et se dirige vers la porte et l'ouvre.

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Après une période de page blanche je reviens avec un nouveau truc (longueur indéterminé encore une fois )
en espérant que ça plaise ^^

de rêves en réalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant