L'aventure D'un Lapin

Une autre vision

Point de vue de ????? :

«Je n'en peut plus... Je n'en peux plus de cacher quelque chose que je voudrais leurs dire... Eux ne peuvent pas me comprendre. Même toi, tu ne connais pas... Ma souffrance...»
Quand il m'avait dit ça, je me suis sentit très mal. Il n'avait pas mérité ce que je lui faisais vivre, ce que je lui faisais endurer. Il se faisait lui-même souffrir à cause de son choix. Le choix que je l'avait poussé à prendre. Je me sentait coupable.
«Ce n'est pas de ta faute, me disait-il, c'est mon choix, tu ne m'a pas obligé à le prendre. Ce qui me fait mal, ce n'est pas de cacher un secret à la tribu, c'est de ne pas pouvoir en parler à mes amis... De toute façon, rajoutait-il en pleurant, il ne sont même pas là at j'ignore quand il vont revenir...»
Il ne méritait pas ça. Mais le rôle qu'il avait au sein de la tribu était important, je savait que ne pas leur dire le faisait aussi souffrir. Il ne pouvait pas me le cacher.
Châtaigne ne pouvais pas le cacher.

Point de vue de Châtaigne :

Je me sent ébloui...

J'ouvre un petit peu les yeux et les referme immédiatement. Le soleil est juste devant moi.

Je suis ébloui.

Je me retourne et ouvre un seconde fois les yeux, et je vois le vert de l'herbe. Je regarde autour de moi et vois les arbres de la forêt. Au loin, je vois le village des lapins. Puis, tout d'un coup, il prend feu. Moi, je n'ai pas peur, je ne suis pas triste. Pourtant, des larmes s'échappent de mes yeux. Je regarde mes pattes. J'ai l'impression que j'ai trahi ma tribu, et je sait bien que c'est vrai. Mes je ne peux pas faire autrement... Ce n'est pas moi qui choisi.

Je n'ai pas dormi dehors.

Tout parait de plus en plus flou, les cris des lapins s'éloignent...

Ce n'est pas vrai.

- AHHHH !
Tout en sueur, je me leva de mon lit de paille et je regarda à l'extérieur. Tout paraissait normal.

Tient, je crois qu'aujourd'hui, c'est la première expédition "mort au humains"...

Je me leva et alla dehors.
Au loin, on voyait les lapins et on entendais des conversations incessantes. Ils était tous exités à l'idée d'aller embêter des humains. Quand je rejoignit le groupe, les lapins m'aclamèrent. Je me sentit fier de voir tous ces lapins... J'était comme leur héros ! Ma vie est trop cool !
C'est alors qu'on entendit des bruits de pas humains.
Les lapins commencèrent à arrêter leurs discution et à se mettre dans la position de combat que je leur avaient apprise.
Et là...
L'humain se montra. Il était parfaitement calme alors que des centaines de lapins le regardait et pouvaient lui sauter dessus à tout moment.
Il me ragardait d'un air inssistant. Et je le reconnu.
- Stop. Cet humain ne nous veux aucun mal.
Comme les lapins me faisaient confiance, ils baissèrent leurs gardes.
- Bonjour.
- Bonzour !
Une lueur s'alluma dans mon esprit.
- Mais oui ! Je me souvient de toi ! Le petit lapereau qui avait été mangé par un humain le jour de tes 3 mois... Ta mère à pleuré pendant 2 mois entiers...
- Oui ! Ze t'ai retrouvé !
Les lapins me regardaient bizarrement puis ils regardaient le la... non, l'humain.
- Bon, arrêtez de nous regarder bêtement, on se rasemble, allez !
Le lapins executèrent les ordres et je les coupa en cinq groupes.
- Allez, vous, vous venez, dit-je à un groupe, et le reste vous allez vous coucher.
Le reste me regardait d'un air ébahi.
- Allez, au lit !
- Et moi, ze vient ? Dit l'hum... euh, non, le lap... euh, si, l'humain.
-Oui vient, on y va, allez go, go, go ! Et vous, au lit j'ai dit !
Et le groupe partit, suivit d'un humain et de moi. Derrière, ils quittaient le village. Mais au fond une malédiction pesait sur lui. Et seul Châtaigne et quelques autres le savaient.

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