L'obscurité traîne sur les toits noirs de suie,
Et ta silhouette sombre devant la fenêtre.
Le brouillard, ton cigare, La fumée qui s'enfuit,
Les draps refroidis, sur mon corps qui s'empêtrent.Flotte encore le fantôme des caresses, des baisers,
Nos vêtements jetés dans la ferveur du moment,
Une atmosphère chaude de nos regards enfiévrés,
Quelque mélancolie face au soleil naissant.Apollon sur son char doré prend son envol,
Et de son doigt divin il te fait dieu humain.
Pour l'espace d'un instant ses rayons t'auréolent,
Mais déjà je sens tes lèvres effleurant ma main.Enivrée par le tabac et le café froid,
Me levant doucement, ton regard sur mon corps,
Et me réfugiant dans le carcan de tes bras,
Je ne suis plus qu'Harmonie, une fois encore.
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Bruit.
PoetryDans sa tête c'est trop de pensées silencieuses qui se bousculent et s'entrechoquent. Eux ne voient, n'entendent rien ; elle ne perçoit que le vacarme assourdissant de la fusion de ses idées. Alors, pour vider toute cette cacophonie qui parfois la r...