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Qui pourrait bien t'entendre ? Cette maison fait quinze mètres je me dis à moi même. 

- Je m'excuse, je ne voulais pas vous faire peur. Il me dit finalement 

- Aucun souci, avez- vous besoin de quelque chose ? Je demande en me retournant vers lui. 

Il m'ignore complétement, se lève et par se prendre un verre d'eau. Il se sert sans boire mais me fixe. Je ne réagit pas et me reconcentre sur mon dessert. 

Quand je me retourne à nouveau, il avait son verre dans les mains, je fronce des sourcils, pourquoi il ne boit pas ? Il va.. Il ne va pas me le renverser ? 

- Je ne peux monsieur, je.. 

- Monsieur ? Je ne suis pas plus âgée que toi, ne m'insulte pas de la sorte. 

Il fit un geste très rapide, trop rapide, je pensais qu'il m'attaquait alors j'ai poussé sa main pour que l'eau se renverse sur lui. Quand j'ai compris ma bêtise, j'ai ouvert grand les yeux et je me suis excuse une centaines de fois. 

- Mon Dieu tout puissant, je suis désolée je ne voulais pas.. je pensais que vous.. Enfin.. Pardonnez moi.. 

Il me sourit seulement avant de poser le verre dans l'évier et de sortir de la pièce en ricanant. 

Quand je fini le diner, je pose tout sur la table à manger. Rapidement j'eu un flashback avec la cuillère que je tenais dans la main, mon frère entrain de me frapper avec celle- ci sans même contrôler sa force, j'avais jamais eu autant mal au cœur comme au corp ce jour la, il m'avait fini, il m'avait anéanti. Ma tête tourne, je vois la cuillère en double, mes yeux se floutaient, j(actionne le pas pour entrer dans la cuisine et boire un verre d'eau.  

 - Qu'est-ce qui vous arrive Mademoiselle ? J'entend derrière moi. 

Je n'avais pas vue en entrant qu'il y avait quelqu'un dans la cuisine. Je me ressaisis et lui répond. 


- Rien Monsieur, j'ai juste eu un coup de vertige, rien de grave. je lâche en souriant. 

Il me tapote l'épaule et s'en va, je continue à mettre les choses sur la table, dès que je finis je remonte dans ma chambre et je prends le reste de mes médicaments. Il faut que j'aille à la pharmacie prendre d'autres médicaments, il ne m'en reste plus beaucoup. je me repose un peu en lisant un livre, le temps qu'ils finissent de manger. 

Ma chambre tambourine , je me lève brusquement faisant tomber le livre, j'ouvre la porte et vois la jeune fille. 

- Maman dit que tu peux te reposer pour l'instant ils parlent pour leurs affaires. Elle me dit 

Je ne la voyait pas, que se passe t-il ? Mes jambes se dérobent sous mon corps, je sent un violent coup sur la tête, je venais de me prendre le mur en pleine face. 

Elle est entré dans ma chambre et à ma grande surprise, complétement paniqué. Je fut surprise de ce changement de comportement soudain. 

- Hey... ça va ? Tu veux que j'appelle maman ? Elle demande en panique. 

- Non.. Je vais bien, j'ai juste besoin de repos pour le moment. 

Elle comprend et sort de la chambre, je décide d'aller voir si j'ai eu une bosse ou quoi mais rien du tout, je n'ai rien, je souffle de soulagement. 

Je décide d'enlever le foulard que j'ai sur la tête depuis que je suis arrivé et je me lave les cheveux, tout cela fait, je décide de me faire des nattes collées. J'ai toujours aimé tresser, je me le faisait avant et souvent à mes sœurs aussi comme elles ne savaient pas le faire.  

Je décide de prier, j'ai délaisser mon Sauveur depuis quelques jours et je pense qu'il essaie de me remettre à l'ordre avec ces souvenirs ou ces crises. 

J'ai commencé prier quand j'ai eu douze ans, j'allais souvent à l'Eglise avec ma famille et ça ma toujours plu. Ils l'ont remarqué et me l'ont interdit, je ne pouvais plus aller avec eux, il me privait encore de la seule chose que j'aimais réellement, la seule chose ou je pouvais être moi, ou je pouvais me libérer.  

Ma prière fini,  je décide de descendre voir comment tout se passe, ils sont encore tous à table, je décide d'aller dans la cuisine et de ranger ce qui était revenu de la table, j'ai aussi un peu nettoyer la gazinière et le sol pour m'avancer le plus rapidement possible. Ils sont tellement tous bordélique dans cette famille, je ne sais pas si ils peuvent s'en rendre compte. 

- Oh Inaya, j'entend derrière moi. 

Je me retourne et remarque Larissa, elle entre avec deux bouteilles de vins complétement vidées. 

- En quoi puis- je vous aider ? Je demande 

- En rien, tout était parfait, ton repas était sublime. 

- Merci beaucoup, je dis en baissant la tête. 

Elle part jeter les bouteilles. 

- Ma fille m'as dit que tu était tombé dans ta chambre toute à l'heure ?  Elle demande en se posant devant moi. 

- Oui je.. j'ai eu un coup de fatigue et j'ai dû me lever trop rapidement et mon corp n'a pas suivi. Je ment 

- Si il y avait un problème, tu m'en parlerais n'est- ce pas mon ange ? Elle demande en posant sa main sur mon épaule. 

Oui, il y a un bien un problème mais je ne veux pas et ne vais pas t'en parler parce que moi même je ne sais pas ce que j'ai. C'est depuis mes seize ans maintenant que j'ai souvent des crises comme cela, j'en ai jamais parlé à personnes parce que j'ai peur, j'ai honte, je ne sais pas comment en face la personne va me voir. Larissa est beaucoup trop gentille avec mo, je sais que c'est de la pitié mais je ne veux pas plus de pitié que cela, ils m'hébergent déjà, je ne vais pas faire tout un plat pour deux trois crises. 

- Bien sur, toujours. Je dis en baissant la tête. 

Je n'ai jamais réussi à regarder quelqu'un dans les yeux plus de trente seconde, je n'ai jamais regardé mes parents dans les yeux, ils me l'ont toujours interdit, enfin surtout ma mère, c'est elle le cerveau de toute cette histoire, mon père n'as était qu'un simple pantin aux ordres de la méchante sorcière. Je lui en veux plus qu'a elle même parce qu'il aurait pu être la pour moi, il aurait pu me défendre, mais ne l'a jamais fait. Peur de sa femme ? Je ne sais que dire, leur réaction était aussi très bizarre, ils ne dormaient pas ensembles, ne mangeaient pas ensembles, ils ne discutaient même plus, c'était devenu deux inconnus, mais pourquoi il m'a laissé dans ce cercle infernale avec elle alors ? 

I N A Y A

INAYA -"À deux"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant