b l u e

qui

j'sais meme plus ce que je fous là. s'il vous plaît, quelqu'un, expliquez moi. la raison dma pauvre existence detruite par rien de pluss qu'elle meme.
j'sais meme plus qui j'suis pour parler ou comprendre quoi que ce soit à rien. comme un gosse paumé devant le miroir, qui sreconnait même pas. j'suis là puis j'avance puis j'essaie dmarcher droit mais ca j'ai encore un peu dmal. jme voit dans lmiroir mais en fait non cmeme pas moi. y'a des collant posé sur mes jambes et une robe qui vole un peu puis ce sac sur mon dos et j'ai pas l'impression d'm'appartenir. j'ai pas l'impression que c'est moi dans lmiroir ou dans lregard des gens. jme r'connaît plus, cest normal? j'crois pas nan, vraiment jcrois pas. 'croyez qu'vous pouvez m'aider parce que ca perd de son sens à cniveau là.
puis jregarde mon r'flet déchiré par les années et jme dit
j'suis qui pour penser
qui pour juger
qui pour prêter attention au temps
qui pour affirmer que le monde tourne
qui pour dire cqui est vrais de faux
qui suis-je pour vivre?

on m'dit que ca passera, quca ira et souvent le matin en regardant lciel se lever jprie pour qur vous ayez raison, souvent j'y arrive pas. y'a ma mère qui pleure au premier étage et mon père on sait pas vraiment c'qu'il fout mais tout ca c'est que des mensonges. que des mensonges pour oublier que le monde, que moi aussi j'existe. pour oublier que j'ai aucune raison d'être triste et d'écouter fauve tellement fort jusqu'à ce que ca brûle mes larmes et que ca défonce mon coeur fatigué.
qu'estce que jfous là, pourquoi j'existe?
question existentielle qu'on spose un peu tous un jour ou l'autre mais le temps devient long et je perd le sens de mon existence. on sdemande tous si l'existence a un réel sens mais là jle ressens. ya plus rien. rien de moi qui m'appartient. c'est même pas noir dans lmiroir. c'est ce corps un peu étrange qu'on m'a donné a la naissance. j'avais pas choisi d'être comme ça. pas choisi d'être moi et de porte cette robe sur mon visage trop féminin et mes seins avec quand meme l'espoir qu'on m'appelle monsieur.
puis j'aurais aimé ne pas me retrouver là à écrire a des inconnus pour les faire sourire alors que meme moi j'en suis incapable. j'avais pas choisi d'écouter les memes musiques en boucle cent fois par jour avec un maigre espoir de supporter cr monde de fou auquel j'comprends plus vraiment rien.
je délire. oubliez tout ça et rappelez moi quand toute la haine de mes regards sans aucun sens aura disparu, si seulement ca appartenait à la liste des possibles.
oubliez ca, oubliez moi. j'fais parti des gens qu'on devrait arrêter de fréquenter pour pas s'casser la gueule