Chapitre 9 : La Vengeance d'une Femme

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-Et comment le marquerait-elle ?

-De la plus érotique des façons, chuchota Léopoldine en faisant glisser sa main le long de la cuisse du Marquis, non loin de son entrejambe.

Par bonheur, cela eut l'effet escompté. Il l'attira à lui, pour un baiser qu'elle lui rendit avec un grondement sourd. Cela n'avait rien de chaste, rien de sensuel. C'était grisant, entêtant... Sa langue jouait une danse experte, dont Léopoldine suivit le rythme avec un enthousiasme indécent. Avant même de s'en apercevoir, elle avait glissé les mains sous la chemise du Marquis, pour toucher ce corps qui la tentait depuis si longtemps.

Sa peau était douce, ses muscles fermes sous ses doigts. Elle parcourut son torse, dessina le contour de ses abdominaux avant de descendre de façon dangereuse... Sa progression fut à peine perturbée par un bruit de tissu déchiré : il venait de lui arracher robe et corset. Elle se retrouva soudain en chemise et jupons devant lui, ce qui ne la gêna pas.

Bien au contraire.

Enhardie, elle fit sauter les boutons de son pantalon. Il poussa un grondement sourd contre ses lèvres, la souleva du sol. Cela eut le mérite de lui faire lâcher un couinement surpris. La satisfaction prit rapidement le pas lorsqu'il l'allongea sur le canapé, pour la contempler d'un regard avide. En constatant l'effet qu'elle produisait sur une certaine partie de son anatomie, elle rougit en dépit des circonstances. Elle se redressa, l'empoigna par sa chemise et le força à la rejoindre sur les coussins.

Dans un pêle-mêle de bras, de jambes et de caresses, elle se retrouva bientôt nue contre lui, la peau en feu. Débarrassé de sa chemise, Florentin entreprenait de couvrir de baisers ce petit corps à sa merci. Léopoldine se cambrait en gémissant sans honte, pour la plus grande joie de son partenaire. Soudain, elle sentit ses doigts s'aventurer sur son intimité. Le souffle coupé, elle exhala une plainte pleine de luxure, avant de rouler sur le côté pour lui échapper. Surpris, il la regarda... Avant de comprendre ses intentions.

Agenouillée entre le canapé et la table basse, elle se logea entre ses cuisses avec un rire gourmand.

-Léopoldine... fit-il, le souffle court. Tu ne p...

-Oh, Florentin... susurra-t-elle en dégageant de ses chausses son impressionnante érection. Si tu savais depuis combien de temps j'ai envie de faire cela...

Ses lèvres se posèrent sur le gland rose. La saveur si particulière d'un homme, d'une fée qui plus était, envahit son palais. Le Marquis poussa un gémissement en glissant ses doigts dans sa chevelure rousse. Grisée par ce son, elle entreprit de le lécher sur toute la longueur de son sexe, avant de le prendre en bouche. Une main en appuie sur la cuisse contractée de Florentin, l'autre enserrant la base épaisse, elle entreprit de lui faire une fellation dans les règles de l'art. Sa respiration se fit de plus en plus saccadée, excitant la sorcière encore davantage. Elle avait dans l'idée de le faire jouir, mais il ne l'entendait pas de cette oreille.

Se retrouvant soudain renversée sur la table basse, elle se délecta du grondement presque animal de Florentin quand il s'allongea sur elle. Il prit de nouveau sa bouche, avant de la posséder d'un coup de rein puissant. Un cri de plaisir emplit la bibliothèque quand elle sentit son sexe la pénétrer, l'emplir de façon délicieuse. Il ne cessa de l'embrasser, d'agacer sa poitrine tendue tandis qu'il allait et venait en elle. Perdant la tête dans ce torrent de désir et de plaisir, elle lui griffa le dos, la naissance des fesses.

Quand enfin l'orgasme les submergea, plus rien d'autre n'existait.

*

Léopoldine se réveilla tôt le lendemain. Il faisait encore nuit, et elle eut la surprise de ne plus savoir tout à fait où elle se trouvait. Les souvenirs eurent tôt fait de revenir quand la chaleur d'un grand corps contre le sien lui parvint.

3. La Cuisse DoréeWhere stories live. Discover now