Chapitre 2 :

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J'attrapais mes affaires et je verrouillais ma voiture.

Devant la porte d'entrée de l'immeuble, mon cœur battait la chamade et mes membres tremblaient.

Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir me faire ?
Me battre ?
Me ligoter ?
M'empêcher de manger ?
Et si il était toujours aussi furieux que ce matin ?
Cette dernière pensée me terrorisait.

Je pris une grande inspiration, avant d'appuyer sur l'interphone.

-Oui ?
-C'est moi.

Sans réponse, la porte s'ouvrit et je pénétrais dans le hall. D'un pas lent et lourd, je montais dans l'ascenseur.

Barre-toi de !!!
Ma conscience me hurlait de nouveau dessus. Si seulement j'avais assez de courage pour l'écouter.

Je sortis ma clef de ma poche et la glissait dans la serrure, je tournais la poignet et mon sang se glaçait lorsque je le vis assis sur le canapé deux assiettes et deux couverts poser devant lui sur la table basse.

-Je t'avais dit de ne pas m'attendre pour manger.

J'essayais de cacher ma peur au maximum tout en me dirigeant vers lui pour l'embrasser.
Ça me dégoûte, mais je n'avais pas le choix. Pour éviter sa colère, j'étais près à tout.

-Je ne voulais pas dîner seul...

Il se levait pour avancer à son tour, m'ouvrant ses bras, je m'y glissais sans broncher pour ne pas l'énerver.

Tout doucement, il se penchait pour m'embrasser, ses lèvres touchaient les miennes, et alors que je commençais tout juste à être rassurer, je sentis ses mains autour de mon cou.

Il m'étrangle !
Ce psychopathe m'étrangle !

- étais-tu Louis ?

-Je te l'ais dis, j'ai rester au café plus longtemps pour aider Harry à faire l'inventaire.

Il resserrait ses mains autour de ma gorge.

-Marvin, je t'en pris !

Ma voix était quasi inaudible, et je priais le ciel pour qu'il me lâche.

-Répond moi Louis ! Je sais que tu mens. Je suis passé au café une heure après ton appel et il était désert, tout était fermé !

-Je t'en supplie...

Ces derniers mots sortirent spontanément de ma bouche sans que je ne puisse les contrôler.

Le trou noir puis plus rien, j'avais tourné de l'œil.

Ce taré n'avait donc aucune limite ?

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Viens Avec Moi LouisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant