- : Je réalise toujours pas, je vous jure !

- belle mère : El hamdûlillah ya benthi.

Pendant que Melinda jouait avec Nesrine, Alâa, lui me fixait depuis bon bout de temps. Sa petite bouille me faisait craquée. J'ai finit par le placer sur mes bras. Je m'éloigne du brouhaha et vais dans la terrasse qui semblait vide. Je me positionne face au quartier, le petit dans mes bras.

Inconsciemment, je me mit à lui parler.

- : Tu vois en bas, c'est les teneurs de murs. Ces mecs là... Ils servent pas à grand chose. Ah si, ils bordent les murs. On pourrait croire que sans eux, la cité allait s'écrouler. Mais il y a quand même du positif dans tout ça. Je me suis réconciliée avec tonton Younes.

Je lâche un faible rire.

- : Bon... ok, c'est complètement hors sujet. Mais bon je suis aux anges. T'inquiète pas, tu vas bientôt avoir des cousins et cousines in sha Allah.

Il gazouille en souriant, je lui embrasse la joue.

J'ai envie de le manger.

Dans la peau de Younes.

Voir ma femme et mon neveu comme ça, c'est magnifique. Je m'imagine quelques années plus tard. Neyla berçant ma progéniture. Ma propre descendance, et c'est magique. Je me dit, que ce sera vraiment le rêve. Et que j'aurais réussit ma vie avec la femme parfaite.

Je peux pas m'empêcher de positionner mes mains sur sa taille en posant mon menton sur son épaule.

- : Tu vois Alâa tata Neyla elle est superbe hein ?

Il lâche un sourire. Son putain de sourire qui me rend heureux. Un putain de smile est scotché sur son visage. Il ne s'arrête plus, il n'a pas de limite. Le marmot nous regarde, tous les deux. Comme pour nous admirer. Je me perds dans ses yeux, noirs. Comme les miens, je regarde ses yeux et j'arrive plus à soulever mon regard. C'était étrange, je dois l'avouer. Ce petit est spécial, je le sens, je le sais.

Alâa griffa le bras de ma femme ce qui provoqua son petit cri.

- Neyla : Aie, il n'y va pas de main morte le petit.

- : Sauvage, comme son oncle.

Je lui lance un regard taquin.

- Neyla : Arrête tes bêtises Younes. Pas vrai il dit n'importe quoi tonton ? Hein ?

Questionna t-elle à mon neveux.

Il la regardait d'un regard profond.

Euh... Il veut la draguer ou ?

- : Wesh il veut te gérer ou quoi ?

Neyla explose de rire. Mais moi je trouvais pas ça drôle.

- Neyla : Mais t'es complètement cinglé ? Le gosse a à peine quelques semaines... 

- : Même, tu sais rien toi. Les gars c'est pleins de vices.

- Neyla : Je rêve ? Je rêve !

- : Vas-y arrête toi aussi.

- Neyla : Mais Younes arrête de faire ton jaloux. Tu sais très bien qu'il y a que toi.

Je souris à l'entente de ses paroles. Parfois de simples mots peuvent me rendre si heureux. 

Je dépose quelques baisers arides sur son cou, tout doucement. Ce contact la faisait frissonner, et j'aimais ça. J'aimais lui faire de l'effet, c'est agréable. Je dépose mes lèvres sur ses épaules en la tenant fermement par la taille. Elle sentait bon, hyper bon. Ma femme je la trouvais magnifique. 

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now