Oui, pour la vie.

59 - Chapitre.

Je ferme la porte, et je me dirige dans la salle de bain. Je me déshabille en attendant que l'eau coule dans la baignoire. Une fois le bain prêt, je me laisse couler dans l'eau en fermant les yeux.

Quarante minutes plus tard, je sors du bain. J'enfile un peignoir et je me dirige dans ma chambre. J'enfile un jeans et une chemise, je me parfume légèrement. Je me coiffe, c'est bon je suis prêt, je dois aller les voir.

Je suis démoralisé, pas parce que je me suis battu avec l'autre bouffon. Non tout simplement parce que je suis con, je suis con d'avoir cru à ce qu'il m'a dit. Je suis con d'avoir insulté Neyla. Je suis con d'avoir rejeté ma femme. Elle me manque, je veux la prendre dans mes bras. Je veux goûter à ses lèvres. Je veux lui faire des papouilles, je veux lui caresser les cheveux. Je veux croiser son regard clair, son petit air innocent. 

Mais bon je mérite. Ouais je mérite, parce que je suis qu'un pauvre con.

Sa bague, posée sur la table. Des que je la regarde, je ressens du dégoût, de la rancœur, du regret que des mauvais sentiments. Je m'en veux à moi même.

( ... )

Je suis enfin arrivé dans mon ancien quartier. Durant le trajet j'ai reçu un appel de mon sah. Je lui est tout raconter, il avait sut me donner le sourire. Aymen c'est un bon, lui c'est un frère. Je descends de ma voiture, je vais un peu mieux. Je me sens bien, je tchèque les gars. Ils me demandent ce que j'ai, je leurs ai mentit. Enfin, je m'en fou un peu quoi. Je monte les escaliers, une fois arrivé, je toque à la porte. C'est ma mère qui m'ouvre le sourire aux lèvres. Mais des que ses yeux se sont posés sur mon visage elle l'a vite perdu. Je la prend dans mes bras et je lui embrasse le front.

- : Bon tu me laisse entrer ou c'est comment ?

- mère : Euh... oui... oui, entre. 

J'entre dans le couloir, mais elle me stop.

- mère : Ton père est ici.

- : Je sais, t'inquiètes pas.

J'entre dans le salon, mon père lisait du Coran. Dès qu'il a terminé, je lui embrasse le front et je prends place à ses cotés. Il me regarde d'un regard interrogateur. 

- père : Bon, j'ai assez attendu. Tu vas tout me raconter. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- : Justement, je suis venu pour ça. Ecoutez-moi, baba, mama... bon je vais résumer la situation. 

- mère : In sha Allah kheir.

- : Alors enfaîte, c'était un jour. J'étais dehors, quand je reçois un appel de Khaled. Il m'avait dit qu'il avait vu Neyla traîner avec un homme qui avait son bras sur elle. Je me suis très vite énervé. Je sais plus comment ça s'était passé. Tout est aller trop vite. J'ai foncé sur un arbre. Quand je me suis réveillé, j'ai appris que j'étais dans le comas. C'était à cause de ça que je me suis retrouvé à l'hôpital. Bref, à mon réveil y avait Neyla. Et moi, comme un hmar je l'ai insulté de choses que je ne pensais pas. Je suis pas fière de moi w'Allah. Je lui ai dit des trucs horribles, comme quoi elle ne se respectait pas, qu'elle se barre de ma vie. Enfin bref, je vais pas m'étaler sur ce sujet là. Et quand je lui ai dit qu'elle m'avait trompé, et bah elle m'a dit autre chose. En gros elle avait passé une soirée avec un voisin. Et ce voisin, je peux pas le saquer, il veut Neyla. Je le vois, je le sens. Bref, je suis sortie tout ça. J'étais mal, c'est pour ça que je m'énervais pour rien. Puis un jour, Aymen m'a dit un truc. Il m'avait dit que Neyla n'avait pas passé de soirée avec le voisin. Mais qu'il avait réparé la télévision du coup pour le remercier Aymen lui a proposer de regarder un film. Quand j'ai sut, j'ai regretté. Mais c'est pas tout, plusieurs semaines plus tard, je reçois un appel de Bilel. Il m'a dit que Neyla n'avait pas traîner avec un homme. Mais que l'homme c'était lui. Pour aller plus vite, Neyla n'a rien fait. Et moi je suis bête j'ai cru Khaled. Il m'avait mentit putain... Il a voulut détruire mon couple, et il a réussit. Il a réussit à briser mon mariage. Vous savez, j'ai été invité au repas de la rencontre de la femme de Youssef. J'ai été là bas, j'ai parlé avec le père de Neyla. Il m'a bien fait comprendre que le mariage n'est pas un jeu. Que je devais aller lui parler, qu'il fallait que je mette ma fierté de coté. En gros, il m'a fait la moral. Je me sentais hyper mal. Du coup, j'ai voulut parler à Neyla. Je suis aller la voir, mais... Elle a pas voulut m'écouter. Elle m'a dit des choses qui m'ont plus blessé qu'autre choses. Et pour finir elle m'a lancé la bague au sol, en me disant que c'était terminé entre elle et moi. Du coup, aujourd'hui je me suis fait une mission, la mission d'arranger les choses à ma manière. Je suis aller voir Khaled dans la salle de boxe et je l'ai frappé, on s'est battu. Je sais que c'est mon grand frère mais comment il a put me faire ça ? Comment ? A cause de lui, Neyla m'en veut. Elle veut mettre un terme à notre couple. Mais moi je veux pas... Je veux pas parce que je l'aime. Et seul Dieu sait combien je regrette tout ça. 

Je regarde mes parents, ma mère semble choquée, les mains sur la bouche. Alors que mon père ne montre aucune émotions. Il est neutre.

- père : Je suis déçu, déçu de Khaled. Mais aussi un peu de toi. Je suis déçu que tu es cru que ta femme te trompe. Je ne vous ai pas marié pour rien. Cette femme est unique, c'est une perle. C'est pour ça que je te l'ai marié, pour que tu prenne soins d'elle. Pour que tu puisse fonder une famille avec elle. Vous me faite honte, je vais dire quoi à ses parents maintenant moi ? Je vais dire quoi ?

- : Je sais mais...

- père : Il n'y a pas de mai ! Tu as fauté, maintenant tu assumes. Tu vas payer tes erreurs.

Je baisse la tête, j'avais honte de moi.

- mère : Weldi, tu dois faire face à tes problèmes. Ça fait maintenant un bon bout de temps que vous êtes mariés. Je propose qu'on fasse un dîner, et lors de ce dîner. Vous aller régler ce problème, pour de bon.

- père : C'est simple comme bonjour. On va faire comme ta mère a dit. On va les inviter à dîner chez nous, on va tout mettre à plat. Si vraiment ça ne va pas, alors vous divorcerez.

Ma tête se décompose.

- : Je... euh d'accord.

- mère : Bon bah je vais prévenir Zohra.

- père : Ah j'ai oublié, je vais invité ton beau père. Pour lui expliquer votre malentendu. Pour ce qui concerne Khaled, je vais m'en occuper.

- : Pas de soucis. Bon, moi je vais vous laissez hein.

- mère : Reste un peu non ?

- : Non mama, une prochaine fois in sha Allah.

Je les embrasse et je quitte la maison.

Je suis perdu, et si Neyla divorce ? Je ferais comment sans elle ? J'imagine même pas ma réaction, c'est impossible.

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Selem aleykûm wah rahmatallahû wah barakatûhû. Vous allez bien les Harisettes ?

Alors ce chapitre ? Quels sont vos impressions ? N'oubliez pas de laisser des commentaires, ça me booste énormément pour écrire la suite, ça fait plaisir en plus, j'y réponds toujours. Je suis gentille, parce que le chapitre a été publié plus tôt que prévus, pour votre plus grand bonheur.

Neyla va pardonner à Younes ? Qu'est-ce que khali Ahmed va faire à Khaled ? Younes va t-il réussir à avoir sa femme ? Comment le repas va se dérouler ?

Vous préférez Dans la peau de Neyla. ou Dans la peau de Younes. ?

Personnellement, j'aime bien les deux.

Je sais pas si les anciennes l'ont remarqué, mais j'ai remit le cover de la première version. Ahlala... Il m'avait manqué ce cover.

Je vous fait de gros bisous, qu'Allah vous préserve.