Aucune réponse. Il porte ses yeux vers moi.

- médecin : Mais qu'est-ce qu'il vous arrive madame ?

- : Mademoiselle.

- médecin : Oui, excusez-moi, y a t-il un problème ?

- Younes : Je veux plus qu'elle entre dans ma chambre.

- médecin : Bien... je vais vous laissez un moment.

- Non restez, je vais m'en aller.

Je m'avance une dernière fois vers Younes. Mes yeux exprimaient la haine et la déception.

- : Très bien Younes, très bien. Retiens bien mon visage, parce que je vais m'en aller. Tu ne me verras plus, tu n'entendra plus jamais parler de moi. Ah oui, retiens aussi ma voix, ça sera sûrement la dernière fois que tu l'entendra. Bonne continuation dans ta vie. Je ne t'embête pas plus. La pute va s'en aller. Selem aleykûm.

Je lui lance un dernier regard et je m'en vais. Oui, le dernier, parce qu'il ne me verra plus jamais de sa vie.

Retournement de situation ? Non, je crois pas non.

Je sors de l'hôpital en pleure. Il voulait ça. D'accord, il ne me verra plus jamais de sa vie. C'était décidé, je devais l'oublier. Même si ça s'avérait difficile, je compte bien réussir à le supprimer de ma vie. Une pute, il me considérait comme telle. Bien, j'ai saisie. Ma fierté avait prit un coup. 

( ... )

J'arrive dans mon quartier, je ne prends même pas la peine de saluer les teneurs de murs. Je monte les escaliers comme une folle, j'ouvre la porte et je fonce dans ma chambre. Je prends plusieurs valises et j'y mets à l'intérieur mes affaires. Tout ce qui m'appartenais, s'y trouvait dedans. Après avoir prit toutes mes affaires, je vais me doucher. J'étais essoufflée et je transpirais. 

J'allume l'eau et je me fais un bain moussant. Une fois la baignoire pleine, je plonge dedans me laissant envoûter par l'odeur de la noix de coco. 

J'avais passé deux bonnes heures au bain, à penser. Je me lève et enroule mon corps d'une serviette blanche. J'avais appelé Aymen, pour qu'il puisse me ramener chez mes parents. Il était d'accord. Je m'habille, une longue chemise blanche, un jeans claire et talons blancs. Je me sèche les cheveux pour les attacher en queue de cheval, je me maquille légèrement. Je prends mon sac beige suivie de mes valises et je quitte la maison. 

En bas, Aymen m'attendait, je monte dans sa voiture et nous prirent la route, direction chez mes parents.

( ... )

Nous sommes enfin arrivés. Pendant le trajet, je lui avait tout raconté. Il m'avait réconforter comme il pouvait en me disant qu'il parlerait avec Younes, mais je ne veux plus de lui. S'il va croire que je vais lui courir derrière qu'il aille se gratter.

Aymen m'aide à porter les valises, dans le hall, j'attendais l'ascenseur. Il me les dépose.

- Aymen : As-y fais gaffe à toi ûkhty, t'inquiète pas je gère.

Il me tapote l'épaule, comme pour m'aider à rester forte. Aymen c'est vraiment un bon gars. Je le considérait, comme un frère.

- : Merci Aymen, c'est gentille.

- Aymen : T'inquiètes, as-y selem aleykûm.

- : Aleykûm selem khoya.

L'ascenseur arrive, je monte à l'étage et toque à la porte. C'est Nesrine qui m'ouvre les yeux grand ouvert à la vue de mes valises. Elle se pousse, me laissant la place pour entrer. Je tire mes valises à l'intérieur de la maison.

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now