Construire un quatrain d'alexandrins dans le style et à la suite de la première strophe composée par Stéphane Mallarmé (j'ai donc écrit la deuxième strophe, un peu sur le vif et sans vraiment réfléchir)
" Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
En l'or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
Et, consumant l'encens sur ta joue ennemie,
Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux."
Ton corps nu, blanc, éblouissant le soleil vengeur,
Etendu au creux de la dune, à peine masqué par l'herbe folle
Décrit une courbe si gracieuse que la Lune t'envierait,
Et brûle mes iris, de tes yeux amoureux.
Inspirée par le sujet, j'ai griffonné ce texte, peu de temps après (hors cours) :
Ton corps nu,
Tes hanches, tes cuisses et tes seins
Contre le sable fin,
Chevelure ondulant sur tes courbes délicieuses,
Et épousant ta nuque, ton dos, parfaitement.
Ton visage, je ne le vois pas,
Tu ne me regardes pas.
Yeux fermés.
J'imagine pourtant ces iris dont je suis follement amoureux,
Cette fossette, ce sourcil et cette joue,
Et puis tes lèvres pleines, rouges, à croquer.
Je devrais le savoir, pourtant,
Que tu ne m'aimes pas.
Mais te rêver allongée au creux de cette dune
Ne me suffira pas.
