- Bilel : Ohh écoutes va sur facebook et dit moi si ma dernière photo elle est belle.

- : T'es sah tu m'appelle à quatre du sbah pour me demander si ta photo elle est belle ?

- Bilel : De toute façon je suis toujours beau gosse.

- : Ya willi qu'est-ce que j'ai fait pour avoir un frère pareil ?

- Bilel : T'as vu, ton frère c'est un beau gosse et tout... Je te comprends, t'inquiètes.

- : As-y bonne nuit.

Après cet appel je cogitais dans mon lit. Younes avait hanté mes pensées. Qu'est-ce qu'il lui était bien arrivé ? Je ne le savait pas et ça m'inquiétait encore plus. Je l'aime, il me manque, ses câlins, ses bisous, ses papouilles, son parfum, ses bras musclé, ses caresses,  tout me manquait... Petit à petit le sommeil prit ma raison.

( ... )

Ce matin je me réveille avec un mal de dos, atroce. Je pouvais à peine me lever. J'apelle Kenza , pour qu'elle vienne m'aider. Elle arrive une dizaine de minutes plus tard.

- Kenza : Ya willi tu vas devenir vieille dès maintenant ?

- : Pfff connasse...

- Kenza : Je t'aime tu sais ?

- : Moi aussi hmara.

- Kenza : Tout le monde m'aime de toute façon.

- : Ça va les chevilles ?

- Kenza : Elles vont très bien elle te passe le selem.

- : Alala... Sinon tu boudes plus Aymen ?

- Kenza : Au début si, mais quand il m'a donné mes bébés, mes Granola, trop d'émotion hbiba.

Elle se met à pleuré, j'étais choquée.

- : Tu pleures ?

- Kenza : Ta gueule, laisse moi finir ma scène de théâtre...

- : T'es vraiment un cas toi.

- Kenza : Laisse moi tranquille. Ahh et Younes t'as eu de ses nouvelles ?

- : Non, j'ai peur w'Allah...

- Kenza : T'inquiète hbiba, in sha Allah y a rien de grave.

- : In sha Allah.

- Kenza : On va faire les boutiques ?

- : Si tu veux.

- Kenza : Bah bouge tes fesses alors.

- : Je me prépare vite fait.

- Kenza : As-y moi je suis déjà prête.

Je vais enfiler une belle tenue, simple. Je me maquille légèrement puis nous allons, direction, le centre commercial.

( ... )

Nous étions entrain de regarder des vêtements quand je sens une main se poser sur mon épaule. Je me retourne rapidement et j'aperçois Shana et sa sœur, Dounia.

- : Ah les filles ça va ?

- Shana : Oui et toi ?

- : Ça va el hamdûlillah, quoi de neuf ?

- Shana : Comme d'habitude...

- : Et toi Dounia ? Les cours ça se passe ?

- Dounia : Euhh... Ouais...

- Kenza : Tes yeux te trahissent ma petite.

- Dounia : Tu m'a cramé !

- : Kenza ! Laisse la tranquille, miskina.

- Shana : Ça fait trop longtemps, ça vous dit qu'on se pose dans un café après avoir finit notre shopping ?

- : Sans problème, on va se changer les idées.

- Kenza : Grave !

Nous finissons notre virée shopping. Nous avions passé toute la matinée à faire nos achats. Si mes souvenirs étaient encore bons, j'avais acheté une petite robe de couleur pourpre, légèrement décolleté et assez moulante. C'était pour Younes bien sûr, à la maison. J'avais acheté une bouteille de parfum, un jeans clair et un gilet kaki, hyper classe. Et enfin, j'avais acheté une nouvelle palette de maquillage, toujours, pour mon mari. Et pour finir j'avais acheté un maillot de bain rouge, hyper sexy. Nous avions passé la fin de matinée dans un café à blablater, entre filles. Ça me faisait un grand bien. Et ça m permettait d'oublier Younes, un petit moment.

( ... )

J'étais en pleine discussion téléphonique avec Sonia.

- : Tu propose quoi toi ?

- Sonia : Le matin on se fait un cinéma, à midi on mange au resto et l'après-midi, la plage. Ça te va ?

- : Parfait, je dirais à Bilel pour nous accompagner en voiture.

- Sonia : Hella, vas-y j'y vais moi je vais me doucher.

- : Moi aussi aller, bisous Soso.

Je décroche et vais me passer une bonne douche chaude. Après m'être lavé et apaisée je parlais au téléphone avec ma mère et je préparais le dîner, en même temps.

( ... )

Je ferme la télévision, il était vingt-deux heures du soir. Je vais enfiler un pyjama propre, je me brosse les cheveux et je m'apprêtais à aller me coucher quand on toque à la porte. Je vais ouvrir en pensant voir Kenza derrière la porte. Mais non, c'était lui. Adama était debout face à moi. Le regard noir par les yeux rougit par son joint, sûrement. Il n'était pas en état normal. J'étais effrayée, je referme la porte rapidement, mais il l'avait bloquer avec son pied. Je vais mourir, je le sens. Oh mon dieu...

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Selem aleykûm mes Harisettes, comment ça va ?

Voilà pour ce chapitre, j'espère qu'il vous a plut. Laissez vos avis, tout se passe en commentaire. Et n'oubliez pas de cliquer sur la petite étoile blanche, qui deviendra jaune.

Que va t-il se passer dans le prochain chapitre ?

Avant de quitter ce chapitre, je tenais à dire quelque chose. Pour que tout soit clair, et net. Toutes celles qui ont lu la première version de ma chronique et qui gâchent mon suspens en commentaire à dire "Ouais moi je sais c'est qui Hamza, c'est son fils, blablabliblablabla...". Voilà je vous le dit direct. Franchement, ça me saoule, clairement ça me saoule trop, même. Vous êtes là, à tuer mon suspens, et c'est vraiment énervant. Dans le chapitre précédent j'ai réglé l'histoire avec les filles en question. J'ai été gentille avec elles, maintenant, je vous ai prévenue, la prochaine fois qu'il y en a une qui dévoile mon suspens. Je risquerais de drôlement m'énerver. Merci de votre compréhension. Cordialement.

Sinon je vous fait pas de bisous, aujourd'hui c'est des câlins.

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now