Ce Que L'on Peut Ressentir

"Ce n'est pas ce qu'il me faut"

"Hey Ruki! Debout! Tu ne vas pas rester à rien faire de tes journées quand même! S'il te plaît fait un effort.... Ne m'abimes pas plus que je le suis déjà..."

Tu crois que je vais t'écouter? La vie n'a aucun sens, ne l'as tu pas compris toi l'optimisme? Restes au fond de mon crâne et pars si tu veux. Fiche moi la paix!
Ruki se leva du lit sur lequel il était étalé depuis déjà un bon moment, il tituba et finis par atteindre le couloir de son appartement pour arriver à la salle de bain. Arrivé devant un lavabo quelconque surplombé par un grand miroir, il ne daigna même pas lever la tête par peur de se voir dans le miroir. C'est sûr qu'il faisait peur à voir; le teint terne, les cheveux mal coiffés et pleins de nœuds, les yeux soulignés par d'immenses cernes et ses ongles longs et sales.
Après avoir ouvert le robinet et s'être nettoyé le visage, il stoppa tous ses mouvements et fut pris d'un hoquet désagréable qui finissa par lui faire régurgiter tout l'alcool qu'il avait précédemment bus sans limite.
"Tu vois?! Mon corps refuse tout ça! Il y a de belle choses dans la vie mais tu ne peux plus les voir car tu refuses que quelques chose dans ta vie soit heureux! Pour toi l'optimisme n'existe plus, enfin devrais-je dire, que tu te le caches pour ta propre protection?"
Il pris le premier objet qui ce trouver sous sa main et le lança avec le peu de force qu'il lui restait contre le miroir qui se brisa.
Je te l'ai déjà dit, FOUS MOI LA PAIX!!! Tu prétend être l'optimisme mais tu n'es que l'inutilité incarné! Crois-tu que quelqu'un aurai quelque chose à faire de moi?! Je suis seul! Je veux rester comme ça, tout ces sentiments; l'amour, l'amitié, la joie, la tristesse c'est inutile, comme toi...
Moi je garderai la haine, le vide.
"Apparemment tu gardes même la stupidité! Il y a des personnes derrière toi, des personnes qui tiennent à toi plus que ce que tu penses. Ces personnes ne voient sûrement pas dans quel état tu es mais si elles le savaient..."
C'est bon! Laisse moi, pas besoin de me faire la moral, avec ce que je fais je n'aurai plus que quelques semaines à vivre. C'est tout se que je souhaite, je... Oh et puis... Merde!
Il se dirigea aussi rapidement qu'il le put malgré son trouble vers sa chambre et fouilla avec rage et stresse dans les tiroirs de sa table de nuit il attrapa un sachet de pilules aux couleurs vivent il éclatât le sachet et pris environs cinq de ces pilules qu'il goba sans prendre d'eau.
Le goût amer qui s'accrocha à ses papilles sans qu'il le veuille le fit toussoter mais il fit tout pour garder la mixture en bouche.
Dix minutes s'écoulèrent et les commençaient sérieusement à arriver.
"

Ruki?! C'est quoi cette sensation? Qu'est ce que t'as fait?! J'ai mal! Pourquoi je me sens si mal?! Et la lumière qui passe à travers les rideaux pourquoi est elle si douloureuse?
Je suis fatigué, il faut que je m'allonge...."
Oui, pour une fois... Tu fais le bon choix.... Allonge toi...
"Non... Attend... Il y a un piège... C'est ça?!"
Arrêtes de réfléchir et fait ce qu'il te semble... Bon... Allé.... Vas-y..."
L'optimisme et Ruki s'allongèrent dans un accord commun, et la douleur laissa place au vide. Mais pas un vide agréable, nan... Un vide lourd et oppressant.