L'esclave et le gladiateur [EN PAUSE]

Partie 5

Nous venions à peine de poser le pied dans la demeure de Batiatus que nous nous faisions face à plusieurs gladiateurs. Ils étaient en train de se battre avec des épées de bois, chacun en binôme. Leurs peaux étaient différente des unes des autres. Sûrement de plusieurs pays lointains ou non. On nous poussa en direction de ce qui semblait être la demeure principale. Sur le chemin de sable, à travers la grille, nous pouvions voir les hommes s'entrainer. Un en particulier attira mon intention. Il ne semblait pas vouloir se battre. Il encaissait les coups avec une détermination sans égal. Alors que je l'observait, un grand homme à la peau très sombre s'avança vers lui, un fouet à la main. Mettant le non-combattant à genoux, il brandit son arme de torture et lui assena un premier coup. De là où j'étais, je pouvais voir son visage se crisper, à chaque autre coup qu'il subissait. Lorsque sa punition fût satisfaite, les combattants eurent l'ordre de ranger leurs épées, l'exercice s'étant fini sur une leçon que tout le monde retiendrait.

Ils partirent tous laissant au milieu du sable doré, cet inconnu au courage qui m'avait tant impressionner. Cela me rappela Taranis, mon fidèle compagnon avec qui j'avais tenter de traverser ce désert sans fin. Où était-il? Que lui était-il arrivé? Des questions hélas sans réponse. Mais je savais qu'il survirait, quoi qu'il arrive, car c'était le cheval le plus robuste et le plus têtu que je connaisse. Et un jour je le retrouverais. Mais je devais d'abord sortir d'ici.

Alors que je réfléchissais à mon avenir entre ces murs, un homme nous poussa, moi et Isis, à l'intérieur de la grande demeure des dirigeants de cette école de gladiateurs. Du marbre, des tissus précieux, des statues narcissiques ... typiquement romain. C'est alors que notre acheteur, suivit d'une femme richement vêtue, se présenta devant nous.

- Bienvenue dans le plus célèbre ludus de tout Capoue, très chères. A partir de ce moment, vous nous appartenez. Vous devrez donc vous soumettre aux ordres de vos nouveaux maîtres, moi et ma chère femme Lucretia. Lavez les et donner leurs de nouveaux vêtements, dit-il à l'intention de femmes qui s'inclinèrent.

Sur ces mots, il se retira avec sa compagne. Isis et moi suivions donc un groupe de femmes domestiques. Nous arrivions à une salle. J'y entra avec la moitié des femmes et Isis dans celle d'à côté avec le reste des domestiques. Il y avait un grand bassin avec un doux parfum dans l'air. Elles me  préparèrent donc, me lavant avec soin. Je dois dire qu'être nue devant des étrangères même si elles étaient des femmes, fût très désagréable. La couleur de l'eau avait légèrement changée, étant remplie de la saleté que je portais. Même les quelques feuilles de mes escapades dans les bois trempaient sur la surface. Ma peau se révéla comme claire presque blanche. Terminé, elle m'habillèrent d'une tunique, trop légère à mon goût. Elle remontait à peine au dessus du genou et le décolleté arrivait pratiquement à mon nombril.

Je n'avais qu'une seule idée en tête: me recouvrir. Après qu'elle eurent finirent, j'essayai de refermer discrètement le fin tissu avec mes mains. Sans grand succès. Je les suivirent, Isis de nouveau à mes côtés. Sa tenue à elle semblait déjà plus recouverte que la mienne. A ma plus grande frustration.

- Tu n'as pas la même tenue que moi?, me demanda-t-elle discrètement.

- Apparemment non. Et je déteste cette tenue.

- En Égypte, nous portons souvent ce genre de tenue. Même si elles recouvrent un peu plus nos jambes.

Je vois à ce moment là de nous sommes issues de deux cultures très différentes. La mienne et sa pudeur et la sienne et son extravagance. Et je dois dire que nous n'avons pas le même climat. J'étais heureuse de pouvoir garder mon collier gaulois. C'est dire qu'il n'était pas possible de l'enlever à moins de vous trancher la tête.

Soudain Lucretia s'avança vers nous.

- Et bien, vous êtes bien mieux habillées ainsi! Toi, l'égyptienne, tu ira servir Batiatus. Et vite, il a soif.

Je perçus le regard d'Isis. Elle semblait quelque peu apeurée mais je lui donna un regard comme quoi tous se passera bien. C'est alors qu'elle suivie un domestique jusqu'à Batiatus.

- Quand à toi la gauloise, suis moi.

Malgré mon envie de lui désobéir, je la suivis et l'écouta. Ce n'était pas le moment de se faire battre à coups de fouet.

- Ici, comme tu as pu le deviner, c'est un ludus, une école de gladiateurs. Je te défend de créer des liens avec eux surtout les champions.

Je fit signe de la tête et elle poursuivit.

- Maintenant va porter des soins au gladiateur là-bas.

Sur ce, elle se retira. Elle m'avait indiqué une esclave qui m'avait donné de quoi soigner des plaies. C'est avec appréhension que je me dirigea vers le gladiateur. Il était assis et semblait rêvasser. En m'approchant de lui, je vis que c'était celui qui avait refusé de combattre quelques instants plus tôt. Tenant mon bol avec de l'eau et du coton, je décida d'entamer une conversation.

- Hum ... Lucretia m'as envoyée te soigner.

Il se retourna vers moi. Ses yeux étaient d'un magnifique bleu. Il ne dit rien. Je m'assis à coté de lui et commença à appliquer le coton mouiller sur son dos.

- Je m'appelle Arianna. Et toi quel est ton nom?

Il y eut un bref silence puis il répondit.

- Spartacus. Je m'appelle Spartacus.

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HALLELUYAH! Voilà enfin la suite! '_'

Désolée du retard mais je n'avais plus trop d'inspiration pour celle-ci et puis là d'un coup, pouf,  c'est revenu xD Aller comprendre ,-,

J'espère qu'elle vous a plu! ^^

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Ps: Merci pour les plus de 11k vues!! *---* ♥♥