Elle me sourit.

- Hymène : Voilà, c'est banale quand même comme histoire mais pour te dire à quel point je l'ai fait galérer quand même. Avec le temps j'ai appris à l'aimer, il a eu des conflits avec l'autre zemel là mais Ouss' il a sut lui montrer c'était qui le rajel entre lui et l'autre. C'était dur au départ de se voir parce qu'il travaillait encore à la pizzeria, il travaillait six jours sept, de onze heures à quatorze heures et de dix-sept heures à vingt-trois parfois jusqu'à minuit mais on a tenu le coup et moi avec les cours aussi c'était pas facile du tout.

Le fait qu'elle se confit à moi et qu'elle me fasse confiance, m'a énormément fait plaisir.

- : Waouh. T'as vraiment un beau vécu. Ça se voit qu'Oussama il tenait à toi. C'est trop mignon je trouve.

- Hymène : Tu trouves que c'est une belle histoire ? Moi je la trouve trop banale enfaîte voire même un peu bête.

- : Rohh n'importe quoi toi. Bien sûre que tu as une belle histoire. C'est vraiment surprenant de voir Oussama comme ça. Je suis encore choquée, mais bon c'est le mektoub.

- Hymène : Oui et au jour d'aujourd'hui je suis follement amoureuse de lui. C'est sûr qu'ont s'embrouillent de temps à autre. Mais les disputes ça fait partie de la vie de couple. On est tous différents, c'est donc normal d'avoir des désaccord avec son mari, ou même avec ses amies, voire même sa famille.

- : T'as absolument raison. J'aime beaucoup ta façon de penser. 

- Hymène : C'est gentille ma puce. Moi je peux te dire que Younes et toi vous vous aimez, du moins vous avez des sentiments. Même un aveugle l'aurait vu, votre façon d'agir entre vous, votre complicité, vos minis crises de jalousie, tout ça. C'est la preuve de votre amour.

Je ne sais pas pourquoi mais j'avais une envie soudaine de la prendre dans mes bras alors je me blottit dans ses bras en versant quelques larmes. Je pleurais sans savoir pourquoi. Elle me serrait fort contre elle.

- Hymène : Pleure Neyla, pleure ça fait du bien. Ça c'est toutes les larmes que tu as essayé de garder pour toi. Maintenant lâche toi, pleure toutes les larmes de ton corps, vide toi. Chut... Calme toi, ferme les yeux ma belle.

Elle avait bel et bien raison. Hymène me berçait synchroniquement, comme-ci j'étais un bébé. Je finis par m'endormir dans ses bras après avoir verser un torrent de larmes.

( ... )

Je me réveille, Hymène était toujours assise à la même place entrain de regarder la télévision.

- Hymène : Tu vas mieux ma chérie ?

- : Oui beaucoup mieux même. J'en avais besoin, merci pour tout w'Allah. Merci t'es un amour.

- Hymène : C'est rien hbiba, si tu as un problème tu sais où me trouver de toute façon.

- : Merci encore. On va mangé, je suis désolé de m'être endormie.

- Hymène : C'est rien ma belle. Oui oui allons-y j'ai faim. Et puis maintenant j'ai trois bouches à nourrir.

- : Pas de soucis, t'appelles les garçons ?

- Hymène : D'accord.

Je vais ramené les plats sur la table à manger qui était déjà prête à l'avance. Younes Oussama et Hymène m'on rejoint. Nous prononcions un "Bismi'Allah" et nous nous mirent à mangé. 

- Hymène : Ça a l'air super bon en tout cas !

- : Merci ma belle.

( ... )

Oui, pour la vie.Where stories live. Discover now