Jour 3 : En fuite

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29 mars, 00h06, clairière :

J'ouvris un œil, puis l'autre. La lune aveugla quelques secondes mes pupilles. Je me relevais, "Il" n'était plus là, où était il ? Je ne préfère pas le savoir. Je marchais à quatre pattes vers mon campement et me redressais grâce à une sardine ( De la tente, hein.). J'avais dormis ? Étrange, je ne m'endors pas si facilement, d'habitude. Je ne comprenais pas, des idées étranges me traversaient l'esprit.  Ma sonnerie de portable se fit entendre :

" Allô ?"

J'entendais des parasites et une simple voix grave articulant difficilement les mots : Part, loin, va t'en.

" Qui, est l'appareil ?"

Je n'aurais pas du espérer une réponse, je n'en ai pas eu.. Des plaintes et des gémissement étaient les seules choses que j'entendais. Au bout de quelques secondes, la "chose" raccrocha. Je sortais mon calepin :

J'ai reçu un appel anonyme me disant de m'en aller. Ce matin, j'ai rencontré le fameux fantôme.

Je pensais en avoir assez pour rédiger un article, j'allais dormir une dernière fois dans tente et repartirais le lendemain.

" Tu veux t'en aller ? Demanda une voix tremblante derrière moi."

Je me retournais, le jeune homme brun de ce matin était là, il portait un T-Shirt bleu avec une sorte de triangle ( Le truc blanc chelou qui fait le logo de Siphano, j'sais plus comment ça s'appelle.:'3) blanc et un pantalon noir. Ses yeux semblaient triste.

" Euh.. Je...

- Pourquoi tu veux partir ?

- Eh bien, je dois rejoindre mes amis et-

- Je veux pas que tu partes."

Son ton était froid, il avait froncé les sourcils. L'atmosphère était devenue... flippante.. Je me sentais mal, très mal... Le garçon dégageait une aura vraiment terrifiante. Du vent sortit du sol et fit se soulever nos cheveux et habits. Ma tente se mit à se détacher et à s'envoler. Dans un mouvement de courage, je réussis à rattraper mon portable qui s'envolait.  Le vent se calma, des larmes de peur coulaient sur mon visage. Le garçon s'approcha et plaça ses mains sur mes joues.

" Tu veux bien rester avec moi ? Me demanda t'il. "

Je chassais ses mains de mon visage et reculais machinalement .

" T'es complètement fou ! Hurlais-je, Je sais pas ce qu'il se passe dans ta tête mais là faut que tu te fasses interner ! "

Après ce coup de gueule, je me précipitais hors de cette forêt de malheur. Je courais comme un malade vers le local du journal et m'arrêtais devant.  Des personnes travaillaient encore à l'intérieur telles que Dortos qui s'affolait contre la réceptionniste. Je rentrais et manquais de tomber sur les plantes vertes. Dortos me rattrapa de justesse et me demanda ce que j'avais.

" Le fan... Le fantôme !

- Hein ? Quel fantôme ? "

Je lui expliquais mon aventure entre deux respirations. Après quelques secondes d'incompréhension, la réceptionniste me regardait l'air de dire " Lui, il a mangé un truc pas très frais." et mon ami blondinet semblait réfléchir.

" Hum... Répondit la fille, vous savez, vous avez le même récit que le jeune garçon qui est allé dans cette forêt et qui en est sorti traumatisé..

- Vraiment ? M'exclamais-je, vous savez où il habite ?

- Il a été envoyé dans une maison de remise en forme ( ça existe ?) .

- Où est elle ?"

Elle m'inscrivit l'adresse sur un bout de papier, je décidais de m'y rendre le lendemain.

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Bonsoir.

Désolé de la qualité et du retard de ce "jour" mais j'ai eu certains problèmes de connections.

Je pense que je n'ai jamais aussi mal écrit. Encore désolé.

Au revoir.

Il était une nuit (SiphaGiel)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant