Chapitre 1.

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De l'amour à la haine.

Il est déjà six heures du matin et je suis toujours clouée au lit. Je n'ai aucune envie de me préparer pour aller à la fac. J'hésite. Après une longue hésitation je finis par me décider. Je pars me préparer un petit déjeuné, me laver et m'habiller. Avant de partir je vérifie que j'ai bien tous mes cours et met la clé à la serrure.

J'attends dehors, avachis sur un banc, il fait froid et les bus n'arrivent pas. J'attends dix minutes, puis vingt mais toujours sans succès. Moi qui n'avais pas envie d'aller à la fac, j'aurais dû m'écouter et rester sous mes draps. Que faire? J'attends encore dix minutes et je pars ou alors je retourne chez moi? Je opte pour la deuxième idées. On est toujours mieux chez sois, puis ça fait déjà trente minutes, j'ai pas pour habitude d'attendre aussi longtemps, ils se font un peu trop désirer.
Pile au moment ou je prononce ses mots, qu'est-ce que je vois arriver? Les bus! C'était pas trop tôt, encore cinq minutes et je n'étais plus là.
Je monte dans le bus et m'assoie. Le bus était bondé, par chance je trouve une place seule, heureusement car je ne supporte pas qu'il y est quelqu'un à côtés. J'aime être seule et pouvoir m'étaler.

Au bout d'une demie heure de route j'arrive enfin à la fac. J'ai déménagé dans ce village  avec mes parents et ma petite soeur il y a quatre jours. Je ne suis pas une fille très sociable, ni avenante du coup je reste seule. Etre seule ne me dérange pas.

Suite au retard des bus j'avais raté ma première heure de cours. En attendant la prochaines sonneries j'attends dans le couloir avec les écouteurs aux oreilles. Je regarde autour de moi pour m'assurer qu'il n'y ait personne. Je commence à danser au rythme de la musique, mes hanches bougent en harmonie avec mon corps. Je ferme les yeux et ne contrôle plus rien. Je me laisse bercer par la musique et oublie tout.

⁃Des mains applaudissent.

Pile a ce moment là je compris que la sonnerie avait sonné et que je n'étais plus seule. Des étudiants de tout âge se trouvaient autour de moi, m'applaudissant. A ce moment là je n'avais qu'une envie celle de m'enfouir, seulement j'étais comme figée, je n'arrivais pas à bouger. Mes joues devenaient rouge, tellement rouge de honte que j'eu cru bruler. Je pris mes affaires et partie dans ma salle de cours sans regarder autour de moi.

La journée se fini, je rentre. A la maison, ma mère et mon père regardaient la télé, ma petite soeur était toujours pas rentrée, faut dire qu'avec le covoiturage pas facile d'arriver tôt, on est toujours obligé d'attendre les autres. Je repense à cette journée quelque peu mouvementée, quelle honte! Moi qui aime toujours rester discrète.

Alors que je vais sur Facebook, je vois plusieurs demandent d'amis. En regardent, je vois que se sont quelques camarades de classes. J'accepte.
J'éteint l'ordinateur et pars me douchée. Je n'ai jamais vraiment aimé les réseaux sociaux mais c'était un moyen de garder contacte avec les personnes que j'ai quitté en déménagent ici.. Ils me manquent tousses.
Je descend voir mes parents dans le salon, parler avec eux. Ma petite soeur vient d'arriver.
Je pars chercher mon téléphone pour envoyer un message à mes potes d'la vie;

⁃« Vous me manquez bande de fou. On s'fait un skype se soir? Que je vois vos gueules. » envoyé.

Jules; « Vas'y c'est bon pour moi! Tu nous manque aussi connasse, ramènes vite ton cul. »

⁃« Si les choses étaient si simple.. Je suis plus seule que jamais dans ce village de mort. »

Jules; « Dis à tes parents que tu les quittes pour venir revivre ici, avec moi, je t'héberge. »

⁃« Ah ouais, je te manque tant que ça enculé! »

Jules; « Et oui ma poule! Ton rire surtout. »

⁃« Connard! Bon, je te laisse, on s'fait le skype après avec les autres, kiss love sur ton cul ma poule. »

Jules; « Bisouuuus d'amr. »

Je descend à table. Le repas se passe bien, on discute de la journée.
Ce que Jules m'a dit me trotte dans la tête, et si je les quittais pour retourner là-bas, Jules m'hébergerait, je serai plus seule et retrouveraient ma bande de pote.
Le repas se termine, j'aide à débarrasser et vais dans ma chambre. Je m'empresse d'allumer mon ordinateur et me connecte sur skype. Ils sont tous là, yes.

Notification Facebook; « Une demande d'amis »
Un certain Romain, je connais pas. Je visite son profil et faut dire qu'il est plutôt pas mal du tout, hm. Mais c'est pas pour autant que je l'accepte.
Sur skype, je raconte ma journée à mes amis, ils se foutent littéralement et sans exception de ma gueule. Je vais les tuer.
Déjà trois heures passaient sur Skype. Je décide de quitter et aller me coucher si je veux être en forme pour demain et surtout ne pas rater mon bus. Je pense même prendre celui d'avant, manière que je n'attende pas encore trente minutes et ne rate pas encore une heure de cours.

⁃« Bonne nuit mes poulets, je vous embrasses. Coeur d'amr. <3 »

Qu'est-ce que je les aimes..

« DRING DRIND DRING »

- « Bordel de merde! J'vais niquer se réveille ! »

( Excusez-moi pour toutes les fautes que vous rencontrerez. N'hésitez pas à me dire votre opinion pour se début. Merci. ).

De l'amour à la haine. Where stories live. Discover now