CHAPITRE 7 ✨

Depuis le début
                                    

Comment il a pu dire ça putain.

Il faut que je lui parle, je vais lui dire de venir me rejoindre au parc.

> Meriam, tu peux venir dans 10 min au parc en face de la maison ?

J'attend sa réponse pendant 5 minutes.
/!\ Meriam est ma cousine, elle a l'âge d'Inès donc 15 ans. Pourtant ce qui est incroyable chez elle c'est qu'elle en fait 17, dans sa façon d'être mais aussi physiquement. Elle est mon sang, on est toujours ensemble /!\

✉️MERIAM: Oui j'arrive dans 10 minutes, qu'est ce qu'il se passe ?
> C'est Nicolas
✉️MERIAM: Je vois.. je serai là bientôt hbiba (chérie)
> Merci à toute.

En effet, au bout de 10 minutes elle est devant chez moi, on va au parc en face et on s'assoit.

Meriam : T'as une sale mine.. Ça va ?

Aussitôt qu'elle me dit ça, je fond en larme.

Moi : Lis ça *je lui montre un screen de ce qu'à dit Nicolas*

Meriam : Le bâtard... Pourquoi il t'as dit ça ?

Je lui raconte tout.

Moi : Il m'a tué Meriam, tu sais comment je suis, je pleure pas d'habitude ou même personne ne me rend comme ça *je continue à pleurer* mais je l'aime putain, je l'aime d'amour depuis mes 14 ans, et là le fait qu'il me dise ça, c'est comme si il reniait tout ce qu'on a vécu ensemble, tu vois ce que je veux dire ?

Meriam : Oui hbiba je comprend. Tu sais, je te dirai pas de te retenir de pleurer parce que je sais que tu en a besoin, tu te contient trop Leyla et t'as besoin de tout évacuer, il t'as fait du mal et il le regrettera je l'espère. Maintenant sois forte, tout ça c'est le mektoub (destin) donc relève-toi, Allah te réserve des choses plus belle que ça, parce que t'es une belle personne et tu mérites d'être heureuse

Je la prend dans mes bras. Elle a toujours les mots pour me réconforter.

Moi : T'as raison... Juliette m'a appelé en plus

Meriam : Elle doit être au courant c'est sûr, bref vas y appel la, parle-le lui et après tu calcule plus, c'est les gwer ça de toute façon *rire*

Après notre discussion je rentre à la maison et j'appel Juliette, on a parlé de ce qu'il s'est passé et elle m'a fait le même discours, mais sans les mots arabes hein mdr.

Je vais vous passer maintenant les choses plutôt vite jusqu'à Marrakech.

Nicolas et moi on s'est réconciliés après ce drame, comme on dit, l'amour rend aveugle.

Avant mon départ à Marrakech j'étais retourner chez ma mère, ma relation avec Nicolas était devenu très froide et sec, en fait on ne s'est pas parlé jusqu'au soir de mon départ.

Ce con m'a dit "putain Cécile aussi prend son vol en même temps que le tien" et heureusement qu'elle ai pas prit le même avion parce que elle aurait fait un bon hors de son siège.

Enfin bref, il m'a dit qu'il m'aimait, mais pas qu'il m'aimait simplement, mais qu'il m'aimait d'amour, celui d'un homme véritablement amoureux. Il s'est excusé de m'avoir dit les mots de la dernière fois et moi je me suis excusé des erreurs que j'ai faite dans le passé, la page est tourné dorénavant.

Pendant mon séjour à Marrakech, malgré que j'ai une carte sim avec la 3g, on se parlait que très peu. Quelques temps après, lui et moi avons décidé de prendre nos distances de façon définitive, je pense que c'était nécessaire qu'on arrête de se parler, notre relation ne menait à rien, on était devenu dépendant d'un amour impossible.
Malgré deux trois messages qu'on s'envoyait même si on se l'interdisait, il m'en a un jour envoyé un qui m'a marqué :

Nicolas : Il faut qu'on arrête vraiment de se parler Leyla, on dit qu'on se met de la distance entre nous mais je finis toujours par craqué et toi aussi. Là je pense qu'il faut qu'on arrête mais vraiment

Moi : Je vais te dire une chose. Tu as marqué ma vie, tu t'es ancré en moi maintenant avoue-toi la vérité, on aura beau ne plus se parler pendant des jours, des semaines ou même des mois, nos chemin se croiseront encore, car ça a toujours été comme ça. On s'est aimé d'un amour passionnel, et c'est inoubliable.

Nicolas : Je suis désolée Leyla. Au revoir.

FIN DU FLASHBACK.

Depuis cette discussion, lui et moi ne nous sommes plus parlés pendant des semaines.

Mais vous l'aurez compris, si Ilies et moi nous disputons au sujet de Nicolas, c'est car il n'a pas disparu de ma vie, nos chemin on finit par se croisé une nouvelle fois.

«Les opposés s'attirent»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant