- : Beuurk t'es un crasseux !!

- : Mddr tu la mérité aller casse toi maintenant.

- : Ciao le crasseux.

Il s'était levé, alors je m'empresse alors je m'enduire en courant.

( ... )

Je marchais tranquillement quand on me touche l'épaule, je me retourne rapidement et voit Naoufel, tout souriant. Il me tchèque puis nous nous mirent à discuter.

- Naoufel : Sinon quoi de jdid ?

- : Comme d'habitude, rien de spéciale et toi ?

- Naoufel : Pécho des meufs par ci par là, je tiens les murs, sinon nada.

- : Ouais un vrai galérien quoi.

- Naoufel : Mhouais... Mais bref, ça va toi ?

- : Combien de fois tu m'a posé cette question mddr ?

- Naoufel : Non mais je veux dire avec ton mari, comment ça se passe ?

- : Tout se passe bien el hamdûlillah.

- Naoufel : Hum... Bsahtek.

- : Y selmek khoya. Et toi alors t'as pas une petite hlel ?

- Naoufel : Non non.

- : Mytho.

- Naoufel : Même pas.

- : T'attends quoi ? T'as quel age ?

- Naoufel : J'ai vingt quatre ans.

- : Range toi, prie, rapproche toi d'Allah Azzawjel. Une fois repentit Allah te mettra la perle rare sur ton chemin.

- Naoufel : Ouais mais... Tu... Tu peux pas comprendre laisse tomber Neyla.

- : Mhouais... si tu le dit.

( ... )

Je toque à la porte, Dounia me répond d'entrer. Elle était toute fatiguée la pauvre... Je fais la bise à Shana, qui, avait une tête étrange...

- : Pourquoi tu fais cette tête ?

- Shana : Quoi ? Je fais pas exprès.

- : Qu'est-ce qu'il y a ?

- Shana : Mon bébé... Il est mort... Allah y rahmou...

Son regard illustrait la tristesse et le regret. Quelques larmes traversaient son visage. J'étais tout simplement choqué. Choqué.

- : T'es... t'es sérieuse ?

- Shana : Je rigole pas avec ça Neyla.

- : Ohhhh putain je suis dégoûté.

- Shana : Alors moi... Je le hais Adama ! Je le hais plus que tout !

- : Allah y rahmou, désolé pour toi ma belle...

- Shana : C'est pas grave... Il est mieux  là ou il est.

- : Faut je te dise un truc aussi..

- Shana : Vas-y.

- : Euuh enfaîte.. Quand Adama il t'a frappé par ce qu'il croyait que t'avais ramené quelqu'un... Bah... C'était Younes. Je suis vraiment désolé...

- Shana : Je sais il me la dit.

- : C'est à cause de moi que t'as perdu ton bébé putain...

- Shana : Dis pas ça ! Il a eu raison Younes, il protège sa femme. Mais pourquoi Adama il ma frappé moi ?

- : Je sais pas w'Allah.

- Shana : Il profite parce qu'il sait que j'ai personne pfff...

- : Si t'as moi !

- Shana : Oui mais toi t'es pas un homme mdrr. Tu vas pas toujours me protéger Neyla. Toi t'as ta famille, ton mari, tes amies moi je suis solo j'ai que ma sœur Dounia.

Ses paroles dures sortaient de sa bouche. Une folle envie de pleuré me traversait l'esprit mais je retenais ces maudites larmes. Je me sentais vraiment coupable, c'est de ma faute. Shana avait beau me dire le contraire, ma tête me disait : "C'est à cause de toi".

- : B... Bon je te laisse euh... j'dois y aller....

- Shana : Oui prends soin de toi, à plus tard in sha Allah.

- : Toi aussi. Vas-y ciao Dounia, fais attention à ta grande sœur.

- Dounia : Ouais t'inquiètes merci d'être venu.

- : C'est la moindre des choses hbiba.

Je quitte la chambre, et mes larmes coulaient, coulaient à flot. Les regards étaient braqué sur moi, mais qu'est-ce que j'en ai à ciré ? Rien à faire. Ma vue devenait instantanément flou. J'étais mal, je me sentais sale, conne, mauvaise, horrible. Un monstre.

Un homme qui devait avoir la vingtaine s'était assis à mes cotés. Le physique d'un gars de cité typique.

- ... : Ohh pourquoi elle pleure la miss ?

- : Mais qu'est-ce que tu veux ? T'as pas d'amis tu me parle ?

- ... : Calme mdrr tu veux être mon amie toi ?

- : Aller casse toi w'Allah t'es un fou toi.

- ... : Si si une harbia.

- : Ciao.

- ... : Mddr je te fais fuir ah ouais ?

Putain...

Mais qu'est-ce qu'il me veut celui là encore ?

- :  Mamahh... C'est quoi ce mec ? Arrête de me parler. Tu comprends oula je te parle créole ?

- ... : Pff... Comment tu parle vas-y salem.

J'ai même pas pris la peine de le regarder, je me suis levé directement.

( ... )

Je suis enfin arrivé dans la cité, à l'autre bloc il y avait une dizaine de meufs qui me regardait mal. Je me mis également à les regardé de travers. Je vais dans mon bloc, lançant un petit "selem aleykûm" aux teneurs de murs, qui me rendirent poliment. 

Je dévale les escaliers, j'arrive enfin devant la porte. J'enfonce les clefs dans la serrure, et entre chez moi. Il n'y avait pas Younes. J'enlève mes chaussures, j'enfile un vieux pyjama. Je coiffe mes cheveux en gros chignon. Et je me mis à regarder les photos de mon mariage. J'étais en pleins souvenirs quand mon téléphone se mit à sonner. L'écran affichait le nom : "Sawsen". J'étais un peu étonnée, oui. Elle ne m'apellait jamais ou seulement pour avoir de mes nouvelles.

- : Ouais Sawsen ?

- Sawsen : Lebess la marié ?

- : El hamdûlillah et toi alors ?

- Sawsen : Ouais el hamdoullileh. Ohhhh je vais te dire heja, hechek tu vas être choqué truc de fou !

__________

Selem aleykûm mes cornichons salée à la mayonnaise et à l'Harissa piquante !

Comment ça va aujourd'hui ??

J'espère que ce chapitre vous a plut.  A votre avis que va annoncé Swasen ? Je suis gentille je vous ai pas fait un grand suspens... 

Donnez moi vos avis, comme d'habitude. DES VRAIS AVIS MERCI. Sinon pas besoins. N'ayez pas peur, je ne mange personne alors lâchez-vous !

Gros bisous mes Harisettes et passez un bon wek-end sous la protection d'Allah Azzawajel ! Je vous aime fort ♥

Oui, pour la vie.Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum