On m'a appris à compter mais pas sur les autres

Chapitre 1

-Suis-je obligé d'avaler ses comprimés ? Me demanda t'il les yeux remplis accompagner d'une moue de tristesse.

Assis devant ses comprimes de traitement pour son cancer, il proteste pour ne pas les avaler. À vraie dire dés 8 heure du matin 7 comprimer, cela ne me tente pas de le faire aussi.

- Yasin, tu sais bien que c'est pour ton bien, allez ne sois pas un gamin, lui dis-je tout en essayant de me rassurer aussi.

Il soupire puis commence à avaler ses comprimés un par un, assis sur une chaise autour d'une table en bois ancien, une autre chaise en face de lui, qui est d'ailleurs ma place. Je prépare son petit déjeuner, je vais de gauche à droite, de droite à gauche comme si j'étais précipiter mais alors que non. Yasin porte un jean bleu, avec un sweater vert simple, ses cheveux brosser à la vite fais, mais qui lui alla bien,ses yeux comme tous les matins, avec des cernes qui l'accompagnent.Sa maladie ne s'améliore pas du tout. Le médecin me dit souvent qu'il est mal nourri, et qu'il ne faut pas qu'il stresse, ou qu'il soit triste. Qu'est-ce qu'il attend de plus par une fille de 18 ans ?Je travaille la nuit de 22h00 à 5h00 du matin, non, je ne suis pas une prostituée et encore heureux que je ne sois pas arrivé jusqu'à là. Je travaille dans un restaurant chinois, je m'occupe des vaisselles, du ménage. Je ne travaille pas la journée à cause de Yasin, vu qu'il ne vas pas à l'école à cause de sa maladie, je préfère m'occuper de lui et me consacrer à lui. Mes études ? J'ai eu mon bac l'année dernière, je n'avais pas envie d'aller en cours et laisser mon frère tout seul, mais il m'a obligé. Normalement, c'est les grandes qui obligent les petits à aller en cours, mais moi, c'était le contraire.

-Melek, je peux te poser une question ?

Il me demanda hésiter comme s'il avait peur de ma réaction. Je dépose les verres de jus d'orange sur la table et m'assois en face de lui.Il commence à jouer avec ses doigts. Je l'arrête en mettant ma main dessus et lui souris pour lui rassurer.

-Dis Bitanem (ma vie en Turc).

-Ma grippe commence à me faire mal, et j'ai l'impression qui ne veut pas partir, me dis-il les yeux toujours remplis.

Comment avouer à son petit frère qui a un cancer, le Leucémie ? Quand on la sue il y a 3 mois de ça, mon monde était détruit, Yasin était chez ma voisine, et le médecin devait me dire les résultats, c'est foutu résultat... Le médecin m'avait dit de ne pas le dire ce qu'il avait, pour pas que ça le traumatise, le choque et qu'il se sent mal. Et la première chose qui me passer étais la grippe com...

-Melek, me dit tout en me secouant.

Il m'interrompt en plein penser, et je lui affiche un sourire de rassurante, mais qui ne me fais aucun effet.

-Tu sais très bien que les virus sont méchamment n'est-ce pas ? Lui interrogé-je

-Oui, mais je veux qu'ils partent, ils commencent à me fatiguer, me dit-il en baissant les regards sur nos mains entre-mêlé.

-Ils sont là pour t'embêter Bitanem tu vois ses comprimés dedans ta des anticorps, lui dis-je tous fière de moi d'avoir pu utilisé un vocabulaire médical.

-Des quoi? Me demanda t'il avec ses regards interrogatoire.

-Des anticorps. Un anticorps est une protéine complexe utilisée parle système immunitaire pour détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière spécifique.

-Donc ?

-C'est des héros en quelque sorte qui partent à la guerre contre les méchants, les virus, répondis-je tout en rigolant face à sa réaction.