Hate

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Je tombe la tête la première dans le sable. D'ailleurs, j'en avala un bon paquet.
Félix, lui, était debout et me toisait, ses bras croisés sur sa poitrine.
- Bon, tu comptes venir où je te laisse là ?
- Oh, ça va ! Tu me soûles ! Tu vois pas que je souffre ?!
- Non. Dic donc, ça fais combien de temps que t'as plus fais de sport ?
- Je t'emmerde.
- Tu te rebelle ?
- Ouais.
- Alors, démerde toi !
Il tourna les talons et disparut dans la forêt.
- C'est ça, casse toi pauvre con.
Je shoota dans le sable et hurla toute ma haine :
- Putain, pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?! J'en ai marre de la vie !!!
J'aurais tellement voulus m'effondrer à terre et pleurer, mais je me suis jurée qu'aucune larmes ne couleront sur mes joues.
- Héra ! Je te hais plus que tout !
Je montra mon majeur au ciel.
Je continuais de marcher. J'avais tellement envie de nager. Je retira mes chaussettes et mes chaussures, mais une main me retient alors que je voulais courir dans l'eau.
- Si j'étais toi, je ne plongerais pas.
Je me retourna et me retrouva nez à nez avec un garçon aux cheveux bruns et aux yeux verts feuilles.
C'est possible d'avoir des yeux comme ça ?!
Je retira sa main et m'éloigna de lui.
- Et pourquoi ça ?
- Car les sirènes apprécient beaucoup la chaire humaine.
Je déglutis.
- Merci de l'info.
Il croisa ses bras sur son torse que je devine, musclé.
- Mégane, c'est ça ?
- Ouais. Je déteste ce prénom. Et toi, qui es-tu ?
- Oh, je ne te l'ai pas dis ? Je suis Peter... Peter pan.
Okay, c'est carnaval ou quoi ?
Remarque, à StoryBrooke, j'en ai vu des vertes et des pas mûres !
- Qui sont tes parents ? Me demande t-il.
Ouch, sujet sensible.
- Mon père, Hercule à tué ma mère, Mégara, et s'est cassé avec Hébé. Tout ça à cause d'Héra !
- Tu es orpheline ?
Je baissa ma tête.
- Oui, mais j'ai une famille : les Charmants.
- Ah oui ?
- Ouais.
Il commence à me faire chier celui là.
- Viens.
- Où ?
Il rigole.
- Au camps, poreau va !
- Hé, ho, tu t'es pas vu ?
- Si, je suis incroyablement beau.
- Mais oui, je te crois !
- Bon, tu viens ou je te laisse aux enfants perdus ?
Il arque un sourcil.
- C'est bon, j'arrive !
Je marchais à côté de lui. Il était silencieux.
Pour mettre l'ambiance, il y a pas mieux !
On marcha, jusqu'à arriver à un camp.
Des garçons dansaient, jouaient avec un instrument ou même se battaient.
- Bienvenue au camp des enfants perdus, fille d'Hercule, me susurra Peter pan a l'oreille.
Je me retourne et lui fit un sourire narquois.
- Je te remercie.
Il me sourit.
- Tu as déjà bu ?
- Non.
- Il faut un début à tout.
Il prit ma main et on s'approcha du feu.
Il me tendit une boisson mauve.
- Tiens, bois.
Je pris le breuvage et l'avala cul sec.
- Fais gaffe.
Je regarda mes doigts, c'était tout flou.
Peter pan me regardait en souriant narquoisement.
- Ça vient du pays des Merveilles.
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Ne me tuez pas. Je sais que c'est nul.
Olive you les gens

Mon ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant