James Buchanan Barnes : The Winter Savior

L'interrogatoire.

Vladimir Volkov marchait en direction de la salle d'interrogatoire. Il était vingt-trois heures et un froid ambiant prospérait dans les couloirs menant aux cellules.

"Les prisonniers n'ont pas droit à la chaleur."

Cette pensée fit se former un rictus sadique sur les lèvres du russe.
Une fois arrivé devant la porte, il attendit quelques instants. Cela faisait cinq longues années qu'il attendait ce moment. Ces trois milliards de dollars n'avaient pas été dépensés à tord finalement... Il allait enfin pour réaliser son projet.
Lorsqu'il ouvrit la porte il vit une jeune femme menottée, assise sur le sol. Le soldat aussi été présent. Il la surveillait, comme Volkov le lui avait ordonné.

"Quel agréable sentiment que de se sentir puissant !" Pensait Vladimir.

- Cela faisait longtemps моя дорогая. Tu te souviens de moi ? Demanda l'homme en regardant son ancien agent.

A cet instant, la jeune femme se raidit et dirigea en un quart de seconde un regard froid et dur vers son interlocuteur.

- Je ne suis pas ta chérie, enfoiré ! Rétorqua-t-elle en serrant les dent.

- Ooh... Il fit claquer sa langue. Tu as perdu la notion du respect à ce que je vois... Toi qui étais la meilleure de tous. Tu étais l'étoile du KGB Anastasia. Et tu m'as trahis, tu es allée sous les jupons du cyclope, alors que je t'avais tout donné.

La jeune femme se faisait violence pour contrôler ses émotions. Elle voulait crier, hurler, contre ce monstre qui osait se faire passer pour un ange, mais il fallait qu'elle reste impassible. Malgré ses efforts, ses mains commençaient à trembler, à trembler de peur. Elle savait pertinemment de quoi il était capable.

- Qu'est ce que tu me veux? Demanda-t-elle finalement après quelques minutes de silence. Pourquoi m'as-tu enlevé, et pas tout simplement tué comme ma famille ?

- Pourquoi hein ? Tu as toujours apprécié cette question Anya.

- ANASTASIA N'EST PAS MON NOM ! S'écria-t-elle soudainement, à bout de nerfs.

- Pas plus qu'Abygail il me semble. Rétorqua le vieil homme en se dirigeant vers sa prisonnière. Mais ça fait plus... Américain, c'est vrai. Poursuivit-il avec cynisme.

Il l'observa quelques instants et lui asséna une gifle monumentale qui fit s'écrouler la pauvre captive sur le sol.

Le soldat observait la scène depuis l'autre bout de la pièce. Il avait de plus en plus de mal à rester impassible. Ce qu'il voyait était ce qu'il avait subit, et ce qu'il subirait encore sûrement... De plus, cette jeune femme semblait y être habituée aussi, mais elle, elle avait réussi à s'enfuir. Et elle était de retour en Enfer... Par sa faute. Mais elle n'était pas là première qu'il voyait se faire tabasser, cette pensée l'aida à garder son regard insensible.